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Venus des quatre coins du Burkina Faso, ils sont animés d’un seul désir, celui de se familiariser avec les chiffres, les tableaux, et les graphiques dans le traitement de l’information. En effet, la mission sociale du journaliste de nos jours, ne se limite plus aux faits. De l’avis de Moussa Sawadogo formateur, enseignant à l’Université, avec le Data journalisme, « le journaliste doit non seulement rapporter fidèlement les faits, mais en les analysant et en les commentant ». Dorénavant, avec cette nouvelle méthode de donner l’information, le journaliste allie trois métiers. Il est non seulement journaliste, développeur mais aussi graphiste.
Au cours de la formation, une série d’exercices pratiques ont été réalisées par les apprenants. A cet effet, ils se sont essayé à la lecture et à la compréhension de soit un tableau ou soit un graphique. Sur ce point pour lire et interpréter un tableau Awa Sylvie Bilgo, une apprenante venue de la capitale Ouagadougou retient qu’il faut savoir ce que signifie les données inscrites dans chaque case. « Il faut repérer les mots clés à partir du titre et rechercher l’information en allant du général vers le particulier » a t elle expliquée.
Guezouma Sanogo, Président de l’Association des Journalistes du Burkina à travers son allocution à invité les participants à plus d’assiduité à la formation afin qu’ils soient plus efficace pour leur rédactions respectives. Il a par ailleurs expliqué que la condition sine quanun pour adopter cette nouvelle méthode de faire du journalisme, nécessite au préalable la participation et l’accompagnement de la rédaction. Selon lui, le journaliste doit aussi avoir de l’amour pour les chiffres.
Mireille Bailly