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L’Etat Burkinabè, ces dernières années fait face à de nombreuses demandes d’emplois qu’il n’arrive malheureusement pas à satisfaire. Cela par ce qu’au fil du temps le nombre de postes à pourvoir pour les recrutements de la fonction publique est considérablement en baisse. Que faire donc face à ce grand nombre de diplômés qui ne trouve pas d’emploi ? Inciter les jeunes à l’auto-emploi s’avère la solution trouvée par la vice-présidence de l’Université Norbert Zongo (UNZ) chargée de la professionnalisation et des relations université-entreprises (VP-PRUE).
C’est donc pour cette raison que la conférence sur l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat a été organisé, afin de susciter l’esprit de l’entrepreneuriat chez les jeunes car l’Etat est en train de refermer ses portes en termes de recrutement, a expliqué la vice-présidente chargée de la professionnalisation et des relations université-entreprises, Pr Afsata Paré/Kaboré. Elle poursuit en ajoutant que l’activité est à la fois de la sensibilisation mais aussi un renforcement de capacités sur les questions d’entrepreneuriat.
Véritable cadre de conseils, d’orientations et de partage d’expériences, cette conférence a permis à « ces futurs patrons » d’entreprises d’échanger avec trois (03) exemples de réussite dans le domaine de l’entreprenariat. Il s’agissait de Roland Sow du groupe Sissiman et de Elitis Express, de Honoré Ouédraogo, DG de JC Théo et de Daouda Mounian, DG de Burkine Bi International. Pour Roland Sow du groupe Sissiman, l’opportunité qui se présente aux jeunes c’est de pouvoir s’auto-employer et de pouvoir créer de la valeur et pourquoi ne pas employer d’autres étudiants, s’est-il interrogé. Avant de dire aux étudiants qu’ils peuvent partir de zéro et arriver à des résultats sur le terrain pour pouvoir développer le Burkina Faso. Tous les intervenants du jour ont été unanimes qu’une entreprise se créée par l’idée que chacun a dans sa tête et avec le peu de moyen que l’on dispose.
Le vice-président de l’université, Pr Frédéric Ouattara dit attendre qu’au sortir de cette conférence, ses étudiants puissent créer leurs entreprises ou qu’ils se mettent en association afin d’éviter les pièges du monde de l’auto-emploi.
Aziz KABORE (Correspondant)