[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
En prélude à la tenue de la 43e session du comité du patrimoine mondial, les experts des pays du groume 5A se sont réunis à Ouagadougou dans le but de peaufiner leur unique candidature: celle des sites burkinabé.À l’issue des travaux le 13 juin, les participants sont unanimes sur le fait que le Burkina Faso a toutes les chances d’inscrire un troisième site au patrimoine mondial.
Le jeu en valait la chandelle.À l’heure où ≪les sites sont l’objet de menaces de destructions et que les ressources financières et matérielles devant les entretenir tarissent≫ selon le directeur des sites classés, une inscription d’un site au patrimoine mondial de l’UNESCO consisterait à un grand coup.Les experts chargés de défendre le dossier, se sont préparés en conséquence.Trois jours durant, ces hôtes venus de treize pays ont passé en revue tous les dossiers des pays africains et plus précisément ceux inscrits cette année.Il s’est agi pour eux d’évaluer les chances du dossier burkinabé et en filigrane de peaufiner les stratégies de sorte à se donner toutes les chances au rendez-vous de Bakou(Azerbaïdjan).
La réunion de Ouagadougou est la quatrième du genre et constitue un ≪ tournant important≫ selon le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme(MCAT), Abdoul Karim Sango. Lequel a relevé l’importance d’une inscription au patrimoine mondial en termes de renforcement des ressources humaines, aux relations de partenariat entre différents acteurs ainsi qu’aux financements.Des recommandations que les participants à l’ultime réunion avant la tenue du comité,ont formulé, le ministre promet que celles-ci seront mises en oeuvre.Cela est d’autant plus important que l’Afrique se doit de faire entendre sa voix ainsi que ses spécificités selon le ministre de l’Enseignement supérieur.
Constitué de cinq fourneaux implantés dans différentes provinces, les sites ont toutes leurs chances d’être inscrits au patrimoine mondial.D’autant qu’ils sont l’unique candidature de groupe 5A mais pas seulement.Le dossier a été épluché dans les moindres détails si bien qu’il est vraiment solide, rassure,Vincent Sedogo, directeur général du patrimoine culturel.Le secrétaire général du ministère de la Culture lui appelle les Africains à ≪ descendre au fond du puits≫ en termes de soutien aux inscriptions au risque de voir l’écart accusé par le continent africain s’accentuer davantage.
Soumana LOURA