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L’Union Générale des Etudiants du Burkina (UGEB) a convié la presse le 14 juin pour dénoncer l’attitude du chargé de missions, Ly Ibrahim, à l’encontre des leurs membres. Avec « l’initiative de Dori », elle décrit des velléités répressives dudit chargé de missions.
Tout est parti d’une série de deux évaluations dont les dates avaient été fixées le 03 juin et le 06 juin. Pris de cours, les étudiants ont demandé que l’une des évaluations soit reportée pour quelques jours. Ce qui a eu le mérite de susciter le courroux du Chargé de Missions, Ly Ibrahim. Celui-ci a non seulement fait composer le devoir avec seulement 14 étudiants mais aussi considéré que les autres ne le referaient pas.
Le 06 juin, les étudiants ont subi une répression de la police faisant dans leurs rangs 05 blessés. Ce qui, regrette l’UGEB, constitue « une violation des franchises universitaires ». Le Chargé de missions que l’UGEB soupçonne d’avoir un agenda caché, aurait fait arrêter des étudiants qu’il a traduits au commissariat. Le Chargé de missions aurait aussi certains étudiants en ligne de mire. Ces étudiants sont au nombre de quatorze (14) et le Chargé de missions promet d’user de tout pouvoir afin qu’ils soient exclus.
Les conditions de vie et d’études des étudiants de Dori sont des plus délétères, souligne le président de l’initiative de Dori, N’Diaye Djibrila Amadou. « Le centre est éloigné de la ville et nous manquons de tout. Nous n’avons ni bibliothèques ni dortoirs ni restaurants ». Si le Chargé de missionss explique vouloir finir l’année en sept(07) mois, l’UGEB elle, considère que son attitude n’a d’autre but que l’étouffer. « Sinon comment expliquer que les cours sont suspendus depuis le 10 juin dernier ? » s’interroge Ismaël Traoré, président de l’UGEB. Celui-ci exige la reprise de l’évaluation tout en appelant l’ensemble des étudiants burkinabé à se montrer solidaires de ceux du Centre Universitaire Polytechnique (CUP) de Dori.
Soumana LOURA