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L’opposition politique par la voix de Yumanli Lompo du Parti national des Démocrates Sociaux(PNDS)et Amadou Diemdioda Dicko de l’UPC a animé la traditionnelle conférence de presse ce mardi 18 juin 2019. Ils ont échangé autour de divers points de l’actualité. Entre autres le sondage du présimètre, les réfugiés internes et la question du charbon fin.
A l’entame de l’allocution de Yumanli Lompo, président du PNDS, il a rappelé que cela fait 169 jours que le chef de Yirgou et certains de ses proches, ainsi que plus de 210 Peulhs ont été massacrés. Pour lui, ce rappel est dû au fait que jusqu’à présent la justice ne se fait pas sentir sur la question. Alors l’opposition politique veut comprendre, car ce silence de la justice dit-il, laisse multiplier les attaques dans certains villages, notamment Arbinda, Nafona, Zoaga et maintenant Banfora. En effet à Banfora, il y a eu des morts et des blessés le dimanche 16 juin 2019 à cause d’un conflit en rapport avec la chefferie explique Yumanli Lompo. Selon lui, l’ethnicisme et le communautarisme sont ces cancers qui rongent le tissu social burkinabè.
Une réalité que vit le pays, entrainant ainsi le déplacement de 1000 personnes fuyant les attaques de Tongomayel et Arbinda. L’opposition politique témoigne d’ailleurs sa compassion à ces Burkinabè en détresse.
Une raison qui laisse penser,selon l’opposition, que le président du Faso ne mérite pas la note des sondages du présimètre. Selon le sondage, le président du Faso a obtenu la note de 4,72 sur 10 soit une baisse de 0,21 point par rapport à ses résultats de décembre 2018. C’est alors que l’opposition martèle que la note du président Kaboré devrait être de loin inférieure à 4,72. » Il a échoué dans tous les domaines et cet échec cuisant a ramené notre pays 40 ans en arrière » déclare le président du PNDS.
Quant à la question du charbon fin, l’opposition estime que le ministre des mines et des carrières doit rendre le tablier. » Ce scandale du charbon fin montre que le ministre Idani a gravement échoué dans sa mission. C’est pourquoi sans tarder, il doit rendre sa démission et se mettre à la disposition de la justice » a déclaré l’opposition politique. Aussi s’explique-t-elle, ce « vol étatique aggravé » a lieu à un moment où les Forces de Défense et de Sécurité ont besoin d’équipements, d’infrastructures afin d’améliorer leurs conditions de travail pour mieux faire face à la l’insécurité.
Mireille Bailly
