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Le ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a organisé une rencontre d’échange avec la presse, le jeudi, 27 juin 2019, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est de porter à la connaissance de l’opinion publique l’existence d’un fonds national de solidarité, qui a pour mission de venir en aide aux personnes vulnérables.
Dans le but de venir en aide aux personnes vulnérables, un fonds national de solidarité a été mis en place par le ministère de la femme, de la solidarité nationale, et de l’action humanitaire. En effet, ce fonds a pour mission de contribuer à la prise en charge des personnes ou groupes défavorisés et en difficulté ainsi que des victimes de catastrophes naturelles et des crises humanitaires, à en croire la secrétaire générale du ministère de la femme. Le fonds intervient dans quatre domaines dit-elle. « Nous intervenons dans le domaine de l’assistance sociale, de la promotion socioéconomique, l’appui aux secours d’urgences aux victimes de catastrophes naturelles et autres sinistres, et l’appui à la réalisation des programmes de réhabilitation consécutifs aux catastrophes naturelles et autres sinistres » a laissé entendre la secrétaire générale, Fati Ouédraogo.
Pour prendre attache avec le fonds national de solidarité, les personnes vulnérables se doivent de rentrer en contact avec une direction régionale ou départementale du ministère de leur localité en vue de faire leur déposition de prise en charge. Cette direction à son tour rentrera en contact avec le fonds pour que les différentes requêtes puissent avoir satisfaction. La directrice du fond a par ailleurs confié que pour qu’une personne soit éligible au fonds, des enquêtes préliminaires sont d’abord menées avant que celle-ci puisse avoir accès au fonds. De façon concrète il s’agit de se renseigner auprès de la société et l’entourage de la personne. « Les personnes qui peuvent avoir accès à ce fonds sont des groupes défavorisés ayant un certain désavantage social. Il s’agit entre autres des handicapés, des personnes ayant perdus leur travail et ne pouvant pas satisfaire à leurs besoins fondamentaux de base » a confié la directrice du fonds.
Aussi Il faut dire que les victimes du terrorisme prennent également part à ce fonds. A cet effet, la directrice du fonds laisse entendre qu’il y a une prise en charge alimentaire et sanitaire à leur endroit » nous prenons en charge les victimes du terrorisme dans les différents camps de réfugiés où il y a un centre de santé sur place s’occupant des cas de maladies et nous distribuons des vivres également aux familles » a-t-elle déclarée. Par ailleurs, le fonds sollicite des donateurs pour mieux faire face aux besoins de toutes ces personnes en difficultés. Pour ce faire, il existe un compte bancaire ou orange money à travers lequel ces personnes peuvent faire parvenir leurs contributions.
Flore KINI