[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Ce dimanche 7 juillet 2019, s’est refermé la 1ère édition des 72 heures du militant et sympathisant du Parti pour la démocratie de la jeunesse débutée le vendredi 5 juillet dernier. Le président Halidou Ouédraogo a jugé satisfaisant le bilan de ces trois jours de travaux.
C’est autour du thème : « Oui, je m’engage pour la décision » que le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ), a tenu du 5 au 7 juillet 2019 ses 72 heures du militant et sympathisant avec au menu plusieurs activités. Le président de ce parti d’obédience social-démocrate, Halidou Ouédraogo tire un bilan dans l’ensemble satisfaisant des trois jours d’activités menées. Il déplore cependant la non-tenue de l’opération don de sang qui était au programme pour fait de grève dans le secteur de la santé.
Cette présentation de bilan a aussi été l’occasion pour cette formation politique, membre de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) de donner son avis sur certains sujets qui alimentent les débats en ce moment. Ainsi donc, elle a déploré les grèves tous azimuts avec les multiples revendications de part et d’autre. Tout en encourageant le gouvernement à accélérer le processus de rationalisation de la fonction publique le PDJ l’invite à anticiper à travers une veille et un suivi rapproché au niveau du secteur privé.
Au titre du nouveau code pénal, le PDJ, par la voix de son président salue le vote de cette loi qui, pour lui, pend en compte les préoccupations du moment dans le contexte d’une liberté d’action sur les réseaux sociaux. « Ce code permet de discipliner davantage la jeunesse et de renforcer les stratégies de réponse face au terrorisme », soutient son président Halidou Ouédraogo. Constatant les réactions diverses sur la prétendue relecture du code des personnes et de la famille, le parti invite le gouvernement à prendre les dispositions pour une implication et participation inclusives de toutes les composantes de la société à cette relecture car il y va de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Il faut noter qu’en 4 ans d’existence (juillet 2015- juillet 2019) le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ) couvre dix (10) régions du Burkina et aspire à gérer le pouvoir d’Etat en 2020.
Thierry KABORE (Collaborateur)