Application du quota : “ A quelles sauces seront mangées les femmes » Martine Yabré

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Le cadre de concertation des organisations des femmes intervenant sur le genre et la participation politique des femmes au Burkina Faso était face à la presse le lundi 15 juillet 2019. La rencontre a porté sur le processus de la relecture de la loi sur le quota et le dialogue politique instauré par le gouvernement.

Parce qu’elles ont aussi le droit et le devoir de s’impliquer dans la gestion des affaires publiques conformément aux promesses tenu par Rock Marc Christian Kaboré, Martine Yabré et ses collègues réunis en cadre de concertation de femmes ont lancé un appel au dialogue politique.

Selon Martine Yabré, l’application de la loi portant fixation de quota aux élections législatives et municipales au Burkina Faso peine à trouver un dénouement depuis sa phase test en 2012.

Ainsi donc dit-elle : « après trois applications de ladite loi en 2012, 2015, 2016 sur le terrain des résultats ont été engrangés certes mais il y a de graves insuffisances dans sa mise en œuvre ». Au nombre des insuffisances on peut noter l’interprétation de la loi due à l’absence de décret d’application; un problème au niveau du positionnement et la sanction qui n’est pas suffisamment dissuasive. Et Adel Traoré membre du cadre de concertation souhaiterai que l’on revoit surtout le positionnement afin que la majorité des femmes sur les listes de candidatures proposées par les partis et formations politiques deviennent titulaires ou soit en tête de liste.

Pour Urbain Yaméogo du CIFDHA, il faut qu’il ait une entente au niveau des politiques pour que le taux de représentativité des femmes aux niveaux des instances de décision et des sphères politiques atteignent au moins 30℅.

Tout en saluant le dialogue politique initié par le président et qui se tient du 15 au 22 juillet 2019, les femmes disent s’inquiéter de ce qui pourrait en résulter. « A quelles sauces seront mangées les femmes » s’est interrogée Martine Yabré, membre du cadre de concertation des organisations des femmes.

Wendemi Annick KABORE

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