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La ministre de l’Économie numérique et des Postes a procédé au lancement officiel de e-service du guichet virtuel unique et de nouveaux sites web le 25 juillet 2019 à Ouagadougou. Cette digitalisation a pour but de faciliter les démarches en vue de bénéficier des services administratifs.
L’administration burkinabé n’entend pas rester en marge de la digitalisation continue du monde nouveau. La digitalisation consiste à rendre les services désormais accessibles à travers un guichet virtuel. Cette digitalisation a pour but de faciliter les démarches administratives. Désormais grâce au site gouvernemental le citoyen peut avoir accès à des documents comme la carte nationale d’identité burkinabé, le casier judiciaire et bien d’autres documents stratégiques selon la ministre de l’Économie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara/ Sanon dont le département, à travers l’Agence nationale pour la promotion des technologies de l’information et de la Communication (ANPTIC), a pour charge de piloter cette numérisation. « Nous avons à charge de veiller à la sécurité, la disponibilité et l’accessibilité de la soixantaine de sites web concernés par cette numérisation » rassure Sanou Dié, directeur général de l’ANPTIC qui assume aussi la charge de la coordination du projet e-Burkina.
Ce lancement s’inscrit dans la mise en œuvre du projet e-Burkina. Lequel projet ambitionne de digitaliser toutes les procédures de l’administration. Chargés de veiller à la mise à jour des différents sites, les communicants des départements ministériels ont été formés de sorte à alimenter plus régulièrement les nouveaux sites. Le ministre porte-parole du gouvernement les a de ce fait appelés à éviter que les nouveaux sites subissent le sort des sites qui les ont précédés qui eux, n’étaient plus fonctionnels. Pour lui, les deux projets ont des avantages insoupçonnés. Il s’agit notamment de la réduction de regroupements publics, la création d’emplois à travers l’ouverture des centres de formation, etc.
Présent à la cérémonie de lancement, le ministre de la Fonction publique Séni Ouédraogo a confié que la digitalisation des services administratifs qui a commencé il y a quelques années déjà va s’étendre progressivement. Il en veut pour exemple le dépôt en ligne des concours de la fonction publique qui embrasse un grand nombre de concours. « A terme, il n’est pas exclu que les candidats composent même en ligne » projette-t-il. Les difficultés auxquelles les candidats font face sont dues au fait que le serveur était surchargé à cause du grand nombre de candidats explique le ministre. D’où la décision prise de prolonger les délais de dépôts d’autant que numérisation oblige, cela n’aurait aucun incident financier.
Soumana LOURA