ENESA : plus de 600 agents au service du sous-secteur de l’élevage

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L’École Nationale de l’Élevage et de la Santé Animale (ENESA) a célébré la sortie de la promotion 2017-2019 le 26 juillet 2019 à Ouagadougou. Cette sortie de promotion coïncide avec la célébration des 40 ans de l’école.
Ils sont au nombre de 662 les agents qui vont bientôt renforcer l’effectif des travailleurs de la santé animale. Ils sont constitués d’agents techniques d’élevage, de techniciens d’élevage, des aides laborantins, des techniciens supérieurs de laboratoire et des conseillers d’élevage. Comme eux, ils sont près de 3000 agents qui ont déjà été formés par l’école nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA). « Je vous conseille d’être des modèles, des agents dévoués et consciencieux » a lancé le directeur général, Dieudonné Tialla, aux étudiants.LE-DIRECTEUR-DE-ENESA Lesquels ont traduit leur fierté de se mettre au service du sous-secteur de l’élevage. Le délégué de promotion a toutefois décrié les conditions d’apprentissage caractérisées entre autres par la vétusté des matériels, l’exiguïté des salles de classes et l’insuffisance du matériel.

 

 

Si l’école du fait de la qualité de ses agents a acquis une notoriété, elle ne compte pas dormir sur ses lauriers. Selon son directeur général, l’école s’inscrit dans la quête permanente de l’excellence. L’idée est d’en faire un centre d’excellence en matière d’élevage aussi bien au Burkina que dans la sous-région. Dans le but d’adapter le système de formation aux réalités du pays, l’ENESA a décidé d’allier la théorie et la pratique. Pour cela, elle s’est équipée d’un laboratoire et a noué des partenariats avec d’une part la ferme de Boulbi en vue d’appliquer les enseignements théoriques ainsi qu’avec l’Université Nazi Boni. Etendre l’offre de formation fait aussi partie des ambitions de l’école. Son directeur général prévoit de ce fait dès la rentrée prochaine l’ouverture d’un cycle d’ingénieurs d’élevage.

 

« L’élevage est un secteur porteur pour le devenir de notre Nation. Sa capacité à transformer qualitativement des vies humaines, à sortir des populations entières des affres de la pauvreté, à donner l’autonomie financière à des productrices et producteurs a été particulièrement pris en compte dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) » a apprécié le Premier ministre, patron de cette sortie. Il a de ce fait interpellé l’école à travailler en vue de la professionnalisation et l’amélioration de la productivité animale.

Soumana LOURA

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