Education : les promoteurs des établissements non reconnus demandent la clémence du gouvernement

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A travers un point de presse animé ce jeudi 22 aout 2019, la coordination des promoteurs des écoles non reconnues interpelle le gouvernement à une décision favorable dans l’attente de la régularisation de la situation.

 

Selon le Secrétaire général de la coordination, Jean Théophile Kabore, des échanges qu’ils ont eu avec les techniciens du ministère, ils leurs aient reprochés : le manque de documents officiels de création et d’ouverture des établissements, le non-respect des superficies recommandées, la mauvaise qualité du personnel enseignant et la baisse du niveau de l’enseignement et enfin la qualité des locaux.

Au regard de ces reproches, la coordination donne de la voix. En ce qui concerne le manque de documents, Jean Théophile Kabore et ses collègues arguent que la plupart des établissements indexés sont en phase de régularisation de leurs situations. « Il est difficile de comprendre que le ministère devant lequel les dossiers sont en cours de traitement puisse prendre un communiqué de cette nature » s’interrogent-ils. Ensuite, ils ont signifié que la qualité d’un enseignant n’est aucunement liée au fait de disposer d’un grand espace. Et pour preuve affirme le SG : « les établissements privés installés sur de petite surface dites non reconnus produisent de façon régulière des résultats exceptionnels ».

     Il faut éviter l’augmentation du coût de la scolarité

Afin d’éviter la perte de confiance des parents vis-à-vis des promoteurs, le traumatisme psychologique des élèves, la mise au chômage de milliers d’employés, des effectifs pléthoriques dans les écoles, l’augmentation du coût de la scolarité du fait de fermeture des écoles, l’étouffement de l’entreprenariat privé, la coordination sollicite :

L’assouplissement de la condition d’obtention des documents administratifs au regard des superficies ;

La mise en place d’un comité de surveillance de la qualité des activités pédagogiques desdites écoles;

Une proposition des effectifs à respecter selon les superficies ;

Une diffusion dans un bref délai d’un communiqué rectificatif de la levée de la mesure de fermeture desdites écoles ;

Une décision favorable relative a une autorisation spéciale pour fonctionner dans l’attente de la régularisation de la situation de ces établissements.

 

Wendemi Annick KABORE

 

 

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