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« La question des infrastructures au Burkina, qualité et retard de réalisation : regards croisés des acteurs sur les infrastructures communales et les réalisations du 11 décembre 2017 à Gaoua » tel est le thème général du panel. Trois communications axées sur les infrastructures ont ponctués cette activité. Dès l’entame, le directeur régional en charge des infrastructures routières Seydou Traoré assurant la première communication a fait une brève aperçue sur les infrastructures nationales et locales. Il est ressorti que les routes se portent assez bien et sur la qualité de nos routes M . Traoré laisse croire que c’est la faible capacité de nos entreprises qui constitue la véritable inquiétude. Pour lui, le ministère travaille à assurer la qualité des infrastructures. Il a déploré la lenteur au niveau des passations de marché et la non-participation de certains acteurs.
A en croire au directeur régional en charge des infrastructures routières, cette activité de l’AJB participe à l’action de la redevabilité, ce qui peut favoriser la bonne gouvernance. Il poursuit en affirmant qu’une convention existe avec le REN-LAC pour leur permettre de suivre les différents travaux réalisés par le ministère. Sur les infrastructures routières du 11 décembre 2017 à Gaoua , M .Traoré a rassuré que les entreprises sont actuellement sur les tracées des signalisations horizontales et qu’après cela suivra la réception définitive.
Le deuxième communicateur Marcelin Kambou représentant le maire de Gaoua a fait une synthèse des différentes infrastructures marchandes à Gaoua. Pour lui, des logements sociaux ont été construits, des boutiques, des centres de santé. Il martèle qu’il y a assez de difficulté : l’insuffisance des ouvriers qualifiés, des entreprises défaillantes et la souffrance de certaines réalisations.
Abordant le même thème, le président régional du REN-LAC Aoué Gomgnibou a soutenu que sa structure joue le rôle du suivi et de contrôle. Selon lui, le constat n’est pas reluisant car il y a des infrastructures abandonnées et inachevées ; plusieurs manquements sur les infrastructures du 11 décembre 2017 à Gaoua ; des nids de poules existent déjà. Pour éviter de tels désagréments dans le futur, Aoué Gomgnibou recommande « une prise en compte et l’implication citoyenne dans les réalisations des infrastructures et une extrême volonté déterminée du gouvernement à la réalisation des infrastructures de bonne qualité ».
La question des infrastructures au Burkina est d’actualité dans chaque parution des journaux. Il y a des articles de presse qui traitent des infrastructures routières estime Guezouma Sanogo président de l’AJB. « il y a des manquements et cela nécessite fortement l’implication des journalistes dans la recherche de la transparence autour de cette question afin de pouvoir donner l’information juste à la population » a-t-il souhaité.
Victorien DIBLONI (Correspondant)