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La paix, la cohésion sociale et le bon vivre ensemble, des valeurs chères au Burkina Faso sont prônées à Seytenga dans le Sahel. Et cela à travers une campagne publique d’information. L’idée est de l’ONG equal access international à travers son projet voix de paix. Pour Amadou Dicko le responsable media du projet, par cette campagne, le projet vise à amplifier les voix modérées pour la paix et la tolérance, en renforçant les discours positifs locaux pour accroitre la résilience contre l’extrémisme violent, améliorer l’accès à l’information de qualité. Cela permettra à l’en croire de renforcer le dialogue et l’échange sur des thématiques liées à la bonne gouvernance, la cohésion sociale et l’extrémisme violent. Il a ajouté que cette campagne contribuera à éviter les conflits inter-communautaires dans la région du Sahel.
Plusieurs activités sont au menu de cet évènement. Il s’agit d’un cross populaire, d’une projection de film de sensibilisation, d’un thé débat, des animations théâtrales et d’une conférence publique sur le rôle et la responsabilité des jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent. Pour le conférencier du jour Oumar Diallo, il s’agit de décliner les causes profondes de l’extrémisme violent, les manifestations flagrantes, les conséquences du phénomène, le rôle des jeunes dans la promotion de la paix. Il a estimé que sans paix, il n’ya pas de développement et sans développement il n’y a pas de paix.
Ousmane Maiga l’un des bénéficiaires de cette campagne a rassuré que « les jeunes sauront désormais faire la part des choses et doivent inviter les politiciens à parler de développement ».
Le projet voix de paix couvre cinq pays et est financé par l’agence américaine pour le développement international.
Inoussa Zongo (correspondant)