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Équipe pluridisciplinaire aux multiples compétences, le comité scientifique de la commission d’élaboration de la politique nationale de sécurité est composé de douze membres dont six universitaires et six experts en sécurité. Selon le colonel Simporé les attaques terroristes, la montée de l’incivisme, les mouvements migratoires sont des éléments caractéristiques du contexte sécuritaire du Burkina qui constituent également une menace pour les fondements de la nation. Ainsi depuis le 08 avril dernier le comité a pour mission de rédiger un document de politique générale de la sécurité du Burkina, de réexaminer l’architecture générale de la politique sécuritaire. Par ailleurs, le colonel Simporé relève qu’en marge des travaux du comité, les différents groupes doivent réfléchir sur des thématiques afin de proposer des approches holistiques au gouvernement pour lutter contre le terrorisme. « La démarche comprend sept groupes thématiques sectoriels, onze groupes thématiques A et six groupes thématiques spécifiques B ». En terme d’acquis, le comité a conduit des consultations des hautes autorités, organisé des séminaires d’appropriation de la mission, sans oublier les ateliers thématiques et les conférences publiques.
« Il vous a été donné 100 jours certes mais vous avez la responsabilité historique de produire des documents qui aideront à proposer des solutions idoines pour vaincre ce que nous vivons. Il y’a des urgences du moment oui, mais il ne faudrait pas s’enfermer dans les délais pour faire un travail escamoté » a affirmé Alassane Bala Sakandé au sortir de l’audience. Toutefois, il a rassuré le comité de l’accompagnement de l’Assemblée Nationale pour la bonne marche de leurs activités.
Wendemi Annick KABORE