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Le mardi 27 juin 2019 au environ de 21h, un jeune homme a retrouvé le corps de son compagnon âgé de 17 ans environ près de la gare routière non loin du marché de bétail de Léo. Le lendemain soit le mercredi 28 juin aux environs de 10h, la gendarmerie et une équipe médicale sont arrivées sur les lieux pour constater les faits. Pour l’instant, les circonstances de ce décès ne sont pas encore élucidées.
Selon toute vraisemblance, le jeune aurait rendu l’âme suite aux coups qui lui seraient infligés par deux membres des groupes d’auto-défense koglwéogo. Pour l’un des parents du défunt, les enfants au nombre de trois auraient été appréhendés et conduits au siège des koglwéogos pour être interrogés sur des stupéfiants (dissolution et comprimés missiles) trouvés dans leurs poches. « Après une sévère correction corporelle, les 2 koglwéogos nous ont ordonné de courir de leur siège à la gare (2km) sans arrêt en nous pourchassant », explique l’un des rescapés. A l’en croire, c’est au cours de cette endurance que la victime, est tombée. « Là encore, il a reçu de violents coups de pieds sur la poitrine. Ces coups l’ont complètement affaibli. Ne pouvant plus se relever, ni parler, mon ami a été transporté sur une moto par les koglwéogos et abandonné au marché de bétail » a t-il renchérit. Nos tentatives pour avoir la version des groupes d’auto-défense sont restées sans suite.
L’ouverture d’une enquête permettra de mieux situer les responsabilités sur cette affaire.
Zoulkarnine Diasso / Correspondant
