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Intitulé, « Droit d’auteur », le nouvel ouvrage de walib Bara répond à différentes interrogations sur le droit d’auteur. Dans une approche pragmatique, il aborde les fondamentaux du concept du droit d’auteur et des droits voisins, permettant une assimilation et une appropriation aisée par les parties prenantes du droit d’auteur. Il traite également de la complexité et de la gestion collective, à travers le fonctionnement du BBDA avec ses forces et faiblesses et propose de nouvelles orientations pour une amélioration de celle-ci.
L’œuvre comporte trois parties. Dans la première partie, droit d’auteur : concept, enjeu et défis au Burkina Faso, l’auteur s’intéresse aux généralités sur le droit d’auteur et sa mise en œuvre à travers la gestion collective par le BBDA qui connait un encadrement juridique au triple plan international, régional et national. Dans la seconde partie, droit d’auteur et industrie culturelle et créative, l’auteur donne la parole aux bénéficiaires du droit d’auteur et des droits voisins. Enfin dans la troisième partie, celui-ci fait ressortir la portée économique du droit d’auteur tout en parlant des sources de revenus des différents titulaires de droit d’auteur et droit voisin. Il cite également les segments porteurs du droits d’auteurs dans la musique et les nouveaux modèles économiques issus du numérique.
En guise de conclusion selon l’auteur, au regard de son rôle dans l’écosystème culturel le droit d’auteur doit être considéré comme un vecteur de croissance. Pour le ministre de la culture et du tourisme, Abdoul Karim Sango, présent à la cérémonie de dédicace, la gestion du droit d’auteur par l’entremise de la gestion collective à travers le BBDA, constitue un outil de rayonnement de la culture burkinabè et participe également au renforcement des liens sociaux entre créateurs d’un même bureau et entre sociétés sœurs. Quant au ministre du commerce, d’industrie et de l’artisanat Arouna Kaboré, parrain de la cérémonie, il indique qu’une meilleure compréhension du droit d’auteur permet de minimiser les conflits entre les créateurs et le BBDA.
Flore KINI