Il est l’heure de sauver la patrie !

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Le verdict du putsch raté a-t-il donné de la poudre aux terroristes qui comme une sorte de défi ont intensifié leurs attaques au Burkina Faso ? Notre pays vient de vivre une semaine infernale. Encore des attentats sanglants au Centre-Nord et au Sahel, et rarement revendiqués. La rue vibre de toutes les spéculations à la veille du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur le terrorisme au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad qui se tiendra le samedi 14 septembre prochain à Ouagadougou. Tous les pays de la bande Sahélo saharienne sont aujourd’hui en proie à une instabilité sécuritaire des plus alarmantes.

Par des actes odieux et pervers des terroristes ont une fois de plus endeuillé le peuple burkinabè. Une bombe artisanale ou engin explosif improvisé a même explosé sur le passage d’un camion de transport (Centre-Nord) faisant plus d’une dizaine de victimes innocentes. Que Dieu accorde aux âmes des défunts le repos éternel et réconforte leurs familles.

Le terrorisme fait beaucoup de ravages et le nombre de victimes croit au fil du temps. Notre pays subi d’énormes répercussions sur son économie et sur le climat social. Des assassinats ciblés sont planifiés par l’axe du mal pour attiser des conflits intercommunautaires et la paix ne tient qu’à un fil… Comme si le Faso était une province ou un laboratoire expérimental du Mali, les violences tendent à augmenter dans le pays et, du nord, se répandent vers le centre. Notre pays touche du fond…Jusqu’où allons-nous descendre avant de rebondir ? Mettons provisoirement entre parenthèses toutes nos divergences futiles. Faisons preuve d’un réalisme teinté de sagesse pour sauver les meubles.

Une solution purement militaire n’est pas possible. L’une des solutions est endogène, la résistance populaire. Une forte implication des populations locales armées et encadrées par le forces de défense et de sécurité pourra mettre en déroute ces groupuscules funestes. Si nous devons être ouverts au dialogue, avant de négocier, il faut envoyer un signal clair, nous sommes résolus à les combattre et à les vaincre, on ne négocie pas à genoux !

Ag Ibrahim Mohamed

1 COMMENTAIRE

  1. Svpl nous jeunes étudiants burkinabè vivant à l’étranger voulons savoir à quand les frontières seront ouvertes pour nous permettre d’entrer chez nous au Faso?

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