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La détérioration de la situation sécuritaire consécutive liée aux attaques a occasionné une augmentation considérable des besoins humanitaires selon le représentant du haut commissariat pour les refugiés (HCR). Ces mouvements sont accompagnés de cas de protection et des situations de violences de droit de l’homme et exacerbent la vulnérabilité des populations affectées. Les hommes de medias et les OSC de part leur rôle de lanceurs d’alerte peuvent aider à la prise de décision. C’est pourquoi le Conseil Danois pour les Refugiés (DRC) en collaboration avec l’UNHCR et la CONAREF organise un atelier de formation sur la protection internationale des refugiés au profit de ceux-ci. Cette formation vise à contribuer à la protection des populations maliennes demandant l’asile, les refugiés maliens et les communautés hôtes.
Les bénéficiaires de la formation sont de Gorom-Gorom et de Dori. Durant les deux, plusieurs modules seront dispensés. Il s’agit entre autres des fondements juridiques de la protection internationale, le rôle et le mandat de la commission nationale pour les refugiés et des exercices pratiques. Selon Issa Zizien chef de base du Conseil Danois pour les Refugiés (DRC) le terme refugié s’applique à toute personne qui craignant avec raison d’être persécutée se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou du fait de cette crainte veut se réclamer de la protection.
Jean Joe Naré le formateur a estimé que certaines personnes ne peuvent pas bénéficier du statut de refugié s’ils ont commis des actes comme les crimes contre l’humanité ou de guerre. Le rôle et le mandat du HCR soutient-il est de garantir la protection internationale des refugiés, œuvrer à la recherche des solutions durables et de veiller au respect des engagements internationaux par les Etats. Pour lui, le HCR est apolitique, sociale et humanitaire. Les fondements juridique de la protection internationale selon Mr Naré sont régis par la convention de Genève relative au statut des refugiés de 1951, le protocole de 1967, la convention de l’OUA régissant les aspects propres aux refugiés en Afrique de 1969 et la protection complémentaire par les lois et normes nationales.
La formation a été bien appréciée par les apprenants du jour. Pour les journalistes les notions nouvelles qu’ils apprennent vont les permettre d’enrichir leur production.
Inoussa ZONGO (correspondant)
