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Le Syndicat national des Administrateur Civils, des Secrétaires et des Adjoints Administratifs du Burkina Faso, sera en grève à compter du mardi 24 septembre à 00 heure au vendredi 27 septembre inclus. Cette grève devra être suivie sur toute l’étendue du territoire national. Pour cause le syndicat manifeste son mécontentement face au manque de volonté du gouvernement à traiter de manière diligente ses différentes préoccupations.
Selon les conférenciers la plateforme revendicative a été déposée depuis le 26 avril 2017. Le document réclamait quelques points suivants : l’adoption d’une loi portant institution du corps préfectoral, d’un plan de promotion, d’un décret portant modalités d’exercice de fonction de secrétaire général de collectivité et la gestion de l’état civil dans les représentations diplomatiques par les administrateurs civils, les secrétaires administratifs et les adjoints administratifs. Malheureusement, deux ans après le syndicat ne constate que rien n’a bouger, en dépit des multiples tractations. C’est sans doute pour mieux durcir la lutte que le SYNACSAB entend observer ces 96 heures de grève afin de contraindre les autorités à pencher sur leur situation.
Par ailleurs, le syndicat n’a pas manqué de décrier l’attitude du pouvoir actuel qui use de toutes les manœuvres pour restreindre la liberté syndicale. A titre d’illustration le SYNACSAB cite la répression de la marche du 16 septembre dernier, organisée par l’Unité d’Action Populaire (UAP), les coupures abusives de salaires des travailleurs en luttent, les affectations sanctions et le relèvement en conseil des ministres de certains de leurs camarades engagés. Pour terminer les conférenciers lancent un appel vibrant à tous les camarades militants à rester mobilisés autour de l’idéal syndical.
Michel Caboré