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Le Réseau National de Lutte Anticorruption (REN-LAC) a présenté à l’opinion publique, le rapport 2018 sur l’état de la corruption au Burkina Faso, le 30 septembre 2019 à Ouagadougou. Ce rapport est le résultat d’une enquête d’opinion des populations sur la fréquence de la corruption au Burkina Faso.
Le Réseau National de Lutte Anticorruption (REN-LAC) a rendu public son rapport 2018 sur l’état des lieux de la corruption au Burkina Faso. En effet, ce rapport fait une revue des actions de lutte contre la corruption entreprise par les gouvernants et les acteurs non étatiques tels que la société civile et la presse. Selon Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC ce rapport révèle l’état de la corruption au Burkina Faso, les perceptions que les populations ont de la fréquence de la corruption au Burkina Faso ; et les services perçus comme les plus corrompus. « C’est sur ces questions fort pertinentes que le REN-LAC s’est penché en 2018, avec pour objectif de mesurer la satisfaction des burkinabè par rapport à l’état actuel de la gouvernance » a-t-il indiqué.
Le sondage s’est déroulé du 8 au 20 novembre 2018, à en croire le secrétaire exécutif du REN-LAC et a couvert les 13 chefs- lieux de régions. Les résultats indiquent que la corruption demeure un phénomène fréquent au Burkina Faso tout comme en 2017, a-t-il confié. Avant de poursuivre « des expériences de corruptions vécues au quotidien par les citoyens, il ressort que 327 personnes des 2016 enquêtés, ont offert directement au moins une rétribution illégale en 2018 à un agent public en échange d’un service non soumis à payement ».
Ainsi, perçus comme les services ou la pratique de corruption ont été les plus fréquentes, c’est la douane qui est en tête de liste. Suivent successivement, la police municipale, la DGTTM , la Gendarmerie nationale et la Police nationale. L’enseignement secondaire se classe 6e et la justice 7e.
Flore KINI