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Les opérations au ralenti du G5 Sahel, lancé avec concours de l’armée française n’inquiètent pas les journalistes français spécialistes d’Afrique. Pourquoi les medias occidentaux ne se préoccupent pas de la force de la CEDEAO reléguée aux oubliettes par le G5 Sahel ? Pourquoi ces medias ne dénoncent pas le manque de volonté des puissances occidentales dans la résolution de cette crise, elles qui disposent de moyens technologiques pour neutraliser tous les chefs terroristes qui se cachent dans le désert ! Cette presse ne s’interroge pas sur la sale besogne des terroristes malgré la présence de Barkhane et de la force onusienne Minusma.
Comment ne pas s’inquiéter de l’ampleur de la présence militaire et sécuritaire franco-européenne dans l’espace sahélien ? Le terrorisme sévit depuis la chute du régime de Kadhafi. Qui a déstabilisé la Libye pour permettre à des barbares moyenâgeux de prendre quartier dans nos pays et de défier au quotidien forces armées et populations ? On constate que la récente intervention remarquable de l’armée burkinabè en soutien au Mali dans l’attaque de Boulekessi est passée inaperçue dans les colonnes de ceux qui préfèrent analyser le phénomène du terrorisme avec les lunettes du siècle dernier.
En fait, rien de nouveau sous le soleil sahélien où se joue un simple jeu. Les burkinabè connaissent les causes des malheurs auxquels ils font face actuellement. Ils sont aussi prêts à se défendre contre toute attaque jusqu’au dernier citoyen. Les forces armées Burkina enregistrent des avancées notoires mais préfèrent garder le silence. Le travail reste long et fastidieux. Souffrez que le Burkina persécuté soit le Venezuela du Sahel ! Le Faso ne sombrera jamais !
Ag Ibrahim_Mohamed
