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Le Centre National de Presse Norbert Zongo a lancé le 18 octobre 2019 à Ouagadougou l’étude sur l’accès et le traitement de l’information sécuritaire au Burkina Faso. Ce travail a été effectué par le Pr Serge Théophile Balima, consultant.
Persuadé qu’il y’a urgence à ouvrir une réflexion collective sur les questions de sécurité en lien avec les médias, le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a lancé une étude sur l’accès et le traitement de l’information sécuritaire au Burkina. Elle aura pour finalité de permettre aux médias de continuer à assurer le service d’information sans verser dans l’apologie du terrorisme ou compromettre les actions des forces de défenses et de sécurité, ni violer les principes éthiques et déontologiques de la profession de journaliste.
Pour le commanditaire de l’étude Pr Balima, sur le terrain burkinabé, l’accès à l’information s’avère complexe en raison de la présence des FDS, de la peur des informations, de la frilosité des autorités administratives et religieuses. Conséquence, le journaliste est contraint d’évoluer dans un univers de contradiction multiformes. Pour analyser les résultats d’un tel univers, le Pr a à ses dires utiliser trois critères notamment la responsabilité du journalisme en contexte d’insécurité au Burkina, la durabilité du journalisme dans les zones d’insécurité au Burkina Faso et enfin le niveau de participation des hommes et des femmes aux sources d’information des journalistes.
De la qualité de l’information au Burkina
À en croire, Pr Balima de façon générale, la presse burkinabé traite les informations sécuritaires de façon satisfaisante. La preuve dit-il: « dans les productions il y’a un effort de respect de la déontologie et de l’éthique dans les productions journalistes : une bonne exploitation des sources d’information, un comportement déontologique et éthique acceptable ».
Wendemi Annick KABORE