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Sous la conduite de Metsi Makhétha, représentante résidente des nations Unies au Burkina Faso, les partenaires techniques et financiers se sont réunis le lundi 21 octobre 2019 à Ouagadougou. Le but de cette table ronde convoquée par le gouvernement s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des ressources indispensables à la tenue à bonne date des élections présidentielles, législatives et municipales à venir.
Faire un état des lieux des besoins techniques et logistiques, et un examen des possibilités d’accompagnement financier des prochaines élections, c’est tout le sens de la rencontre des partenaires techniques et financiers avec le gouvernement pour la question des prochaines élections.
Selon le ministre de l’économie et des finances, Lassane Kaboré, la formation des acteurs et la fourniture en logistique est à prendre en compte dans l’organisation des élections avenir. « Le gouvernement marque sa volonté de prendre en compte les suggestions et les recommandations des partenaires » a-t-il indiqué .Aussi il ajoute, qu’il y a aujourd’hui cinq millions de personnes inscrites sur le fichier électoral. Pour lui, l’objectif d’ici les échéances est d’atteindre dix millions d’inscrits.
Pour Metsi Makhétha, c’est à la demande du premier ministre du Burkina, qu’un diagnostic de l’appareil électoral a été fait par des experts. Des résultats de l’expertise, il ressort clairement qu’il est plus qu’urgent de trouver des alternatives afin d’organiser les prochains scrutins dans des conditions de sécurité. Car à l’en croire, les capacités techniques existent déjà, sauf que c’est le contexte qui a seulement changé. La présidente de la troïka des partenaires, a enfin exhorté le gouvernement à faciliter l’inscription des femmes sur les listes électorales tout en encourageant les candidatures féminines à des postes électoraux.
Wendemi Annick KABORE