Société : Beouindé redynamise la commission de toponymie de Ouagadougou

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La mairie de Ouagadougou organise du 23 au 24 octobre 2019, un atelier de redynamisation de la commission de toponymie de la ville de Ouagadougou. L’objectif d’un tel atelier vise entre autres à mettre en place une organisation fonctionnelle et pérenne de la toponymie de la ville. Simon Compaoré ancien maire de la commune a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux à Ouagadougou le 23 octobre 2019.

Société-Beouindé-redynamise-la-commission-de-toponymie-de-OuagadougouOuagadougou s’agrandit, l’histoire évolue, des rues sont sans noms. Voici là des raisons qui justifient la réunion des acteurs de la mairie ce mercredi 23 octobre 2019 à redynamiser la commission de la toponymie de la ville de Ouagadougou. La toponymie est la branche de l’onomastique qui étudie les noms propres désignant des lieux tels que des localités, des édifices, des avenues, des rues, des places. Au Burkina Faso, Simon Compaoré, président de la cérémonie d’ouverture des travaux rappelle que la première commission qui a été mise en place par les autorités municipales de la ville date de 1997 et avait à sa tête Me Titinga Frédéric Pacéré. Cette commission à la fin de son mandat en 1999 a présenté au total 1699 noms en tenant compte de l’histoire, de la culture, de la géographie et des personnalités de la ville. Un travail qui a été jugé très satisfaisant a-t-il laissé entendre.

Au regard de l’enjeux liée à la dation des noms de lieux, de l’histoire récente du pays, de l’évolution de la ville et l’importance de la toponymie, Armand Pierre Beouindé actuel mairie de Ouagadougou juge nécessaire de continuer d’accorder une place importante à la dénomination des lieux sans nom.  » Ce sont des repères qu’on grave pour les générations présentes et futures, sources d’inspiration pour les uns, exemples à suivre pour les autres » a-t-ill soutenu. Il remercie d’ailleurs le doyen Pacéré d’avoir enclenché ce processus en 1997.

Trois communications sont retenues pour introduire les travaux de l’atelier ; notamment une sur l’historique générale de la ville de Ouagadougou, une autre sur la toponymie et son importance pour la gestion des villes, et une dernière sur l’expérience de la commune de Ouagadougou en matière de dénomination des lieux. A l’issue des communications les participants réfléchiront sur des thématiques retenues à cet effet. Il est alors attendu d’eux, au sortir des travaux, la mise en place d’une organisation fonctionnelle et pérenne de la toponymie de la ville de Ouagadougou, l’élaboration d’une méthodologie de travail de la commission ainsi que l’élaboration d’activités assorti d’un budget.

Mireille Bailly

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