72h du lait local : un espace pour valoriser le lait « made in Burkina »

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La 5ème édition des 72h du lait local a débuté le jeudi 24 octobre 2019 à Ouagadougou. Pendant trois jours les acteurs de la filière lait vont se pencher sur les défis du pastoralisme, afin de dégager des pistes pour favoriser le développement de ce secteur. Panels suivis de débats, expositions ventes des produits laitiers sont entre autres les activités de ces 72h du lait local.

72h-du-lait-local-un-espace-pour-valoriser-le-lait-made-in-BurkinaL’Union Nationale des Mini laiteries et des producteurs du Lait du Burkina (UMPL/B) est la structure initiatrice des 72h du lait local. A cette 5ème édition, le Président de cette association a rappelé aux participants que cet espace de promotion du lait local vise à « contribuer au renforcement de la résilience des pasteurs et agro-pasteurs en vue de garantir la continuité de la production de la transformation, et de la consommation du lait local dans un contexte d’insécurité des biens et des personnes ».

Au regard du contexte sécuritaire, les organisateurs entendent par ces 72h participer à la réflexion afin de faire des propositions pour trouver des solutions à cette situation d’insécurité qui perdure depuis 2015. Ainsi, une communication sera animée autour du thème central « Un pastoralisme résilient pour du lait local : une réponse à l’insécurité et un facteur de développement durable. » En plus de ce thème, deux sous-thèmes seront développés également.

72h-du-lait-local-un-espace-pour-valoriser-le-lait-made-in-BurkinaPour Léon Badiara, Directeur de production de la filière animale représentant le ministre des ressources animale, le secteur dans lequel interviennent les activités de ces 72h est très important pour le Burkina Faso. Il a laissé entendre que l’élevage occupe plus de 80% de la population active avec une contribution estimée à 18% au PIB et 26% aux recettes d’exportation.
Léon Badiara, a souhaité que ces 72h « constituent une opportunité d’échanges et de partages d’expériences pour tous les acteurs afin de favoriser le développement des activités des petits producteurs dans la filière de lait local ». A l’en croire, les activités d’élevage sont sources d’emplois directs et indirects pour près de 86% de la population rurale tandis que la transformation des produits animaux et halieutiques sont sources de plusieurs milliers d’emplois pour les populations urbaines.

L’Emir de Baraboulé Président International de l’APESS parrain de la cérémonie a félicité les organisateurs pour la tenue de cette 5ème édition. « Je pense que ces 72h du lait local doivent nous donner malgré tout de l’optimisme, du dynamisme, de l’intelligence et de l’imagination dans une période où certains semblent avoir baissé les bras où tout simplement désemparés » a-t-il souhaité.

M’pempé Bernard HIEN

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