l’Association des élèves et étudiants pour la promotion du civisme (AEEPC), a présenté à la presse, samedi à Ouagadougou, sa nouvelle structure dont le but principal est de faire la promotion du civisme surtout en milieu scolaire et universitaire, a-t-on constaté.
«Nous, jeunes issus des milieux estudiantin et scolaire avons eu l’idée de la création de l’association des élèves et étudiants pour la promotion du civisme afin d’apporter notre modeste contribution dans l’éradication de ce fléau (incivisme) que nous fustigeons avec force», a indiqué le coordonnateur national de l’AEEPC, Jean Ismaël Ouédraogo.
A l’en croire M. Ouédraogo, la question de l’incivisme aujourd’hui au Burkina Faso est un mal qui gangrène la société et met ainsi en mal les valeurs de tolérance, de respect de l’autorité, des parents et des enseignants.
En effet, il a relevé le fait que «des élèves portent atteinte aux symboles de l’Etat, à l’intégrité physique et morale de leur enseignant, des élèves ou des étudiants qui sont inciviques en circulation, qui s’adonnent à des pratiques sexuelles pornographiques et aux stupéfiants».
Il y a quelques jours une vidéo circulait sur les réseaux sociaux montrant une jeune fille en train d’être agressée sexuellement par au moins trois garçons, rappelle-t-on.
L’association a condamné cet acte et a souhaité que les présumés coupables soit punis à la hauteur de leur forfaits.
«Il faut agir et vite pour bouter hors des murs de nos écoles et universités cette gangrène», a souhaité le coordonnateur national.
Pour y faire face, l’association entend dans les jours à venir programmer des activités de sensibilisation, des panels et des débats publics sur la problématique de l’incivisme en milieu scolaire et universitaire.
Il a aussi ajouté qu’il y aura des formations et des rencontres avec des organismes publics et privés intervenant dans la promotion du civisme.
«Nous mettrons en compétition les écoles/universités, des élèves ou étudiants afin de récompenser ceux qui s’illustrent positivement dans les valeurs civiques», a-t-il ajouté.
Jean Ismaël Ouédraogo a, par ailleurs, invité les ministres en charge de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et celui de la Promotion civique à mettre en place, «si ce n’est déjà fait, un comité interministériel qui sera chargé de mener la réflexion sur les curricula d’enseignement en rapport avec le civisme».
La coordination nationale de l’AEEPC est composée de 13 membres et dans chaque région il y aura une coordination régionale a souligné M. Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
als/ak