Procès du putsch : l’audience pour la réclamation des intérêts civils renvoyée au 19 novembre 2019

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MAITRE-PROSPER-FARAMA

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Suspendue le 22 octobre dernier, l’audience pour la réclamation des intérêts civils entrant dans le cadre du procès du putsch manqué, était initialement prévue pour reprendre le mardi 29 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou. Cependant, à peine commencée l’audience a été renvoyée à nouveau à la date du 19 novembre 2019, à la demande des avocats de la défense.

Dans le cadre de l’audience pour la réclamation des intérêts civils, les avocats de la partie civile ont remis des conclusions et des pièces au tribunal et à la défense des accusés. Des documents qui étaient censés démarrer la phase des réclamations ce jour. Mais aussitôt ouverte, l’audience du jour a été deux fois suspendue avant d’être renvoyée au 19 novembre prochain. Ce second report fait suite à la demande des avocats de défense qui veulent un délai raisonnable pour mieux prendre connaissance des réclamations produites par la partie civile. Aussi, la défense demande à la partie civile d’œuvrer à ce que chaque avocat de la défense puisse disposer des copies des conclusions et des pièces des réclamations.

les-avocats-à-la-srtie-de-l'audienceAinsi, le tribunal ne trouvant pas d’inconvénients à cette doléance a donc donné Trois (3) semaines aux deux parties pour que tout rendre dans l’ordre. C’est -à dire que la partie civile aura jusqu’au 05 novembre pour faire parvenir toutes les productions nécessaires à tous les avocats de la défense et quant aux avocats des accusés, ils auront jusqu’au 19 novembre pour mieux examiner tous les documents.

Il faut noter qu’un nouvel aspect s’invite à cette phase. Il s’agit de l’Etat que l’on indexe comme étant responsable des évènements du 16 septembre 2015. Pour maitre Prosper Farama, avocat de la partie civile, si le tribunal arrivait à reconnaitre cela, alors l’Etat devrait s’apprêter à dédommager les victimes. Cependant, pour maitre Pierre Yanogo, avocat de l’Etat, en aucun cas l’Etat ne pourra être responsable des évènements. « Ce n’est pas parce que les accusés étaient des employés de l’Etat au moment des faits que la responsabilité doit lui revenir. Du reste, nous attendons l’appréciation du tribunal à ce sujet » a laissé entendre maitre Pierre Yanogo.

L’audience reprendra le 19 novembre prochain au tribunal militaire de Ouagadougou, à 9 heures.

MICHEL CABORE

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