Production de miel au Burkina Faso : la relance de la filière au menu d’un atelier à Manga

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Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Soummanogo Koutou, a présidé, le lundi 28 octobre 2019 à Manga, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de relance de la filière apicole. Prévue du 28 au 29 octobre 2019, la rencontre qui réunit les différents acteurs du secteur vise à diagnostiquer les problèmes de la filière et à trouver des pistes de solutions adéquates.

La production de miel est une activité génératrice de revenus au Burkina Faso. Elle occupe plus de 16 000 acteurs dont 27,79% de femmes selon les données du recensement réalisé en 2018 par le ministère des Ressources animales et halieutiques (MRAH). Pour renforcer davantage la production, la MRAH a initié un atelier national pour débattre de la question. La rencontre qui réunit les différents acteurs du secteur se tient du 28 et 29 octobre 2019, à Manga. Il s’agit d’un cadre, a dit le ministre de tutelle Soummanogo Koutou, qui vise à permettre un « diagnostic des contraintes en matière de production, de transformation et de commercialisation qui en empêchent la promotion véritable et de proposer des pistes de solutions ».

Les participants se sont réjouis de la tenue de la rencontreSur les avantages économiques de la filière apicole, le ministre Koutou a rappelé qu’ils sont importants aussi bien pour les producteurs que pour l’économie nationale. « La production annuelle de miel est de plus de 1000 tonnes en moyenne. Ce qui représente près de trois (3) milliards de francs CFA pour l’économie nationale », a-t-il confié, sur la base des données issues du recensement réalisé par son département en 2018.

Si ces résultats « fort satisfaisants » ont été possible, c’est, selon Soummanogo Koutou, grâce aux acteurs de la chaine de production mais aussi des services techniques d’appui tel le Secrétariat technique de l’Apiculture (STA) qui travaille à « assurer la conception et la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable de la filière apicole, la qualité et la sécurité sanitaire des produits de la ruche, la promotion de l’enseignement et la recherche en apiculture ».

Au nombre des acquis engrangés grâce à l’action du STA, le premier responsable du département en charge des ressources animales, a énuméré l’obtention d’un agrément pour exporter le miel du Burkina Faso vers les pays de l’Union européenne, la mise en place d’un plan de surveillance des résidus de pesticides et d’antibiotiques dans le miel pour assurer la bonne qualité des produits et la réalisation d’un répertoire des acteurs de la filière ainsi que la caractérisation de leurs exploitations à travers un recensement réalisé en 2018.

En dépit de ces résultats significatifs, des défis subsistent au niveau de la filière. Ils ont trait à la modernisation de la production, la professionnalisation des acteurs, le maintien de la qualité du miel selon les normes permettant toujours son exportation vers l’Union européenne…
Soummanogo Koutou a appelé les participants à l’atelier de Manga à mener des débats francs afin qu’au sortir de la rencontre des recommandations fortes soient proposées pour booster davantage la production apicole au Burkina Faso.

Largo Mamdi (Correspondant)

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