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Face à la presse ce jeudi 14 novembre 2019, deux ministres du gouvernement passent au peigne fin l’actualité nationale et les questions sécuritaires. Il s’agit des ministres ousseini Compaoré de la sécurité et Rémi Fulgance Dandjinou de la communication.
Au cours de ce point de presse, plusieurs questions ont été adressées aux ministres ayant étroitement un lien avec l’aspect sécuritaire. De ce fait, l’on retiendra que la question sécuritaire est un problème d’ordre général qui implique la collaboration de toute la population. Et le ministre a affirmé à cet effet, que seul les forces de défense et de sécurité ne pourront pas venir à bout des attaques terroristes. “ les FDS c’est vous, c’est moi, c’est lui. C’est dire que chacun de nous avons l’impérieux devoir de soutenir les hommes au front” a indiqué le ministre Ousseini Compaoré. Et de poursuivre qu’à cette occasion, concernant le recrutement des volontaires, un décret sera publié et fixera les modalités. C’est dire qu’il sera clairement défini les critères d’âge, de résidence, de moralité…tout cela dans le cadre de la loi fondamentale et des textes en vigueur.
A la question de savoir qui nous attaque et pourquoi, le ministre réagit promptement. Ce sont des groupes islamistes, des délinquants et parfois des agents sous traitants. Et d’arguer : » vous savez les raisons diverges. Nous ne faisons pas de différence entre ceux qui prêchent l’islamisation ou la charia. Nous les combattons tous. Une chose est sûre, nous sommes engagés dans une guerre asymétrique et c’est ce qui explique que nous prenons du temps à faire face à ses attaques ».
Concernant l’affaire Naïm Touré, le ministre Compaoré donne de la voix. – le gouvernement ne fait pas de commentaire dans un dossier judiciaire. Sachez que Naïm Touré a été interpellé sur un certain nombre de publications dans le cadre de la loi. Une procédure a été entamée ; il a été écouté par le procureur afin d’être relaxé. Toutefois, l’enquête suit son cours.
Sur la question des fausses alertes de couvre-feu, le ministre estime que le peuple est suffisamment mûr et sait qui est capable de décréter un couvre- feu. En tout état de cause, le ministre rassure quant à sa confiance en la résilience et à la maturité du peuple. Et de marteler : » nous irons chercher les fauteurs de troubles là où ils sont même si ils sont dans des trous ».
Wendemi Annick KABORE