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La cérémonie officielle d’ouverture de la 5ème édition des journées promotionnelles moringa, s’est déroulée le lundi 2 décembre 2019, à Ouagadougou. L’intérêt de cette initiative consiste à faire la promotion et la valorisation des vertus du moringa.
L’économie du Burkina Faso, est basée sur le secteur rural, principale source de revenus et d’emplois. Un secteur où les produits forestiers non ligneux occupent une place prépondérante pour la survie des populations. C’est dans cette dynamique que le réseau ouest africain des chercheurs dans le domaine des substances naturelles, a initié ces journées en vue de mieux promouvoir et valoriser les produits du moringa. Pour le Larlé Naaba, président de la cérémonie, le moringa est une plante miraculeuse aux multiples vertus et constitue une source de revenus importante pour les populations. A l’en croire non seulement le moringa a des vertus destinées à la consommation de l’être humain, mais il est également produit pour alimenter le bétail et la volaille. Ce qui constitue une source de revenus importante pour les acteurs. Cependant, force est de constater que le secteur du moringa reste confronté à des difficultés, d’où le thème : « produits du moringa : quels équipements pour une production et transformation qualitative ? ».
Un thème sous la forme d’interrogation que les acteurs ont voulu interpellateur. En effet, les consommateurs des produits moringa ont besoin d’une traçabilité et d’une certaine qualité de ces produits. Alors que cela demande de l’équipement conséquent en faveur des acteurs. Conscient des multiples vertus du moringa qui n’est plus à démontrer, le ministère de l’environnement se dit prêt à accompagner la filière moringa et tous les autres produits forestiers non ligneux source de revenus des populations. A cet effet, Antoine Bambara, le directeur pour la promotion et la valorisation des produits forestiers non ligneux a rassuré les différents acteurs pour la disponibilité de son département à les accompagner. Selon lui, plus de 50 millions de francs CFA sont prévus en 2020, pour l’ensemble des produits forestiers non ligneux.
MICHEL CABORE