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L’Union pour la Renaissance /Parti Sankariste (UNIR/PS), a convié les Hommes des médias le lundi 9 décembre 2019, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de donner sa lecture concernant la convocation par Emmanuel Macron des présidents du G5 Sahel à Pau en France, le 16 décembre prochain.
Lors de la réunion de l’OTAN qui s’est tenue le 03 et 04 décembre 2019, le président français Emmanuel Macro a convoqué les présidents du G5 Sahel à Pau. Ces derniers sont appelés à donner leurs positions de façon claire sur la présence de l’armée française dans la zone sahélienne en proie aux attaques terroristes. Cependant, cette décision ne cesse de défrayer la chronique dans la plus part des pays africains. Si pour certains l’occasion est donnée à ces dirigeants d’aller arracher la véritable souveraineté des peuples en disant un non catégorique à macron sur toutes les formes d’impérialistes, pour d’autres vaut mieux ne même pas aller à ce rendez-vous.
C’est sans doute ce qui justifie la sortie de l’UNIR/PS, afin de donner son opinion sur ce sujet. Ainsi, pour Bénéwendé Sankara, président du parti une vérité absolue doit être dite à Emmanuel Macron. « Nous exhortons le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à tenir un langage de vérité à Emmanuel Macron et aux autorités françaises afin que nous mutualisons nos efforts pour combattre ensemble et franchement le terrorisme. C’est le lieu maintenant d’évaluer nos accords de coopération et d’en dresser un bilan critique » a déclaré maitre Sankara. Il poursuit en disant : « la déclaration de Macron se justifie par son caractère irrespectueux, voire même de manque de considération vis-à-vis de ses pairs du G5 Sahel. Ce paternalisme français propre à une autre époque n’a pas tenu compte de la maturité politique des peuples africains particulièrement sa jeunesse qui n’entend plus se faire gouverner par procuration ». Pour terminer le président de l’UNIR/PS exhorte le peuple burkinabé à soutenir le président du Faso, afin que celui-ci puisse prendre des décisions courageuses à Pau, le 16 décembre prochain.
MICHEL CABORE