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Contexte sécuritaire oblige, les burkinabè ont célébré avec moins de faste et le moral en berne, hier, les 59 années de l’accession à souveraineté internationale de leur pays sous le thème « Cent ans de la création du Burkina Faso : devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’État-nation ». Le Faso ne peut se construire durablement sans rester enracinée dans son histoire vieille d’un siècle. Avons-nous réellement quitté les mamelles maternelles de la puissance colonisatrice ? L’indépendance n’est-elle pas un leurre si nos sœurs continuent de se dépigmenter, de porter des mèches, ou lorsque nos frères prennent des vols soigner une prostate en France ?
Le Président Roch Kaboré a prononcé la veille de la fête, le traditionnel discours. Le Chef de l’Etat a accordé une interview à la presse à la fin du défilé civil et militaire puis un entretien télévisé sur la chaine nationale durant lequel, il s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité nationale. Roch a loué les vertus de la solidarité légendaire du peuple burkinabè, il a prôné l’union sacrée des cœurs et des esprits face à la menace terroriste. Le Président du Faso a rendu hommage à tous ses valeureux guerriers des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dont plusieurs ont perdu la vie pour la défense de notre pays.
Depuis l’accession de Roch Kaboré à la magistrature suprême, le pays a basculé dans la violence terroriste. Il est temps de sortir des invectives politiciennes pour se concentrer sur les vrais problèmes qui minent la sécurité des burkinabè. La vérité historique nous rappelle que jamais un peuple qui lutte pour acquérir sa liberté n’a été vaincu. Nous demeurons mobilisés et confiants que les fils de ce pays tiennent leur destin, que le Burkina connaîtra un beau dessein, et sortira plus fort
Cette année, Tenkodogo, la capitale de la Région du Centre-Est a abrité la fête du 11 décembre. Pour la circonstance, ‘’ la vieille ville’’ est devenue la belle ville. La pâte d’arachide à couler à flot à Tenko, les coques d’arachides et les coqs de la basse-cour y ont laissé des plumes !
AG Mohamed Ibrahim