[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Dans l’objectif de présenter le rapport d’activité exercice 2018, l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a animé un point de presse ce mercredi 08 janvier 2020. La conférence était sous l’égide de Mariam Nikiema, présidente de la dite structure.
Le 31 décembre dernier, une délégation de l’ARSE conduite par sa présidente se rendait au premier ministère pour présenter le rapport d’activité exercice 2018. Aujourd’hui, c’était le tour pour les Hommes de médias de faire connaissance du contenu de ce rapport. En effet, selon la présidente, l’année 2018 a été caractérisé en 2018 par une insuffisance des investissements, l’absence de réserve de production ( pas de sécurité N-1), la forte dépendance à l’égard des énergies fossiles importées, le coût élevé du KWh d’origine thermique diésel qui influence négativement la compétitivité des entreprises et la faible valorisation des ressources énergétiques endogènes. Tant de difficultés pour un des secteur clés au Burkina Faso.
Pour les travailleurs de l’ARSE, ses faiblesses s’expliquent par des difficultés liées essentiellement à l’insuffisance des ressources financières, la gestion financière et comptable et l’adoption des textes d’application de la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant règlement générale du secteur de l’Energie.
Si pour eux, les raisons sus mentionnées expliquent en partie ses difficultés du secteur énergétique, ce n’est pas toujours pareil chez le citoyen lambda qui trouve inadmissible d’honorer des facteurs et être en même temps confronté à des délestages. Véritable paradoxe En effet, avec l’avènement prochaine des mois de chaleur ( qui se situe entre mars et juin) caractérisé par des coupures intempestive de courant avec son corrolaire de désagréments entres autres destructions de matériels electro ménagers, les jus , les yaourts…qu’on arrive pas à conserver, on se demande si 2020 et les années à venir connaitront toujours des black out. Et rien qu’a y penser les esprits s’échauffent déjà.
C’est pourquoi, pour venir à bout de ses désagréments, Mariam Nikiema et ses collaborateurs recommandent au gouvernement le financement des activités de Régulation, de conférer le pouvoir de fixation des tarifs au régulateur en raison de son indépendance et de sa qualité d’arbitre du secteur de l’Energie, de conférer le pouvoir d’octroi de ces titres d’exploitation à l’arbitre du secteur régulé, l’accélération de la prise des textes restants en application de la loi n°014-2017. A l’endroit des opérateurs du secteur de l’Energie d’envisager une séparation fonctionnelle en vue d’améliorer d’avantage les performances de l’opérateur historique, de procéder au paiement de la redevance par les opérateurs du secteur de l’Energie.
Notons qu’en 2018, le secteur a connu une évolution globale énergétique de 6,7% de 2017 à 2018 contre 8,7% de 2016 à 2017. Il a par ailleurs connu une hausse des ventes d’énergie de 8% de 2017 à 2018 contre 10% de 2016 à 2017.
Wendemi Annick KABORE