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Le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP), a reçu en audience une délégation du système des nations unies, le vendredi 17 janvier 2020, à Ouagadougou. Conduite par le secrétaire général de l’ONU en charge des questions militaires et le développement, cette visite a été marquée par des échanges sur la situation nationale.
Le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, contribue inlassablement à l’animation de la vie politique du pays, mais aussi au renforcement de la démocratie, la paix et le développement. Un acte qui mérite des encouragements surtout, à l’heure où le pays est confronté aux attaques terroristes. C’est sans doute dans cette logique qu’une délégation du système des nations unies s’est rendue à son siège pour une séance de travail autour des grandes questions du moment. Selon Zéphirin Diabré, premier responsable du CFOP, outre le principal sujet relatif à la question sécuritaire, d’autres points ont aussi été abordés. Il s’agit notamment des élections présidentielles et législatives, mais aussi de la réconciliation nationale. A toutes ces questions, la délégation onusienne s’est dite disponible et déterminée à soutenir le pays pour relever les défis. Par ailleurs, la délégation a exhorté le CFOP, a toujours travailler de concert avec le pouvoir et l’ensemble des citoyens pour un retour à la stabilité et la sécurité.
En ce qui concerne les élections, les visiteurs du jour ont souhaité qu’elles se tiennent à la date prévue et dans un climat apaisé. Parlant de réconciliation, l’opposition politique a exhorté le pouvoir du mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à organiser le plutôt possible un forum national pour débattre de cette question. L’opposition a également évoqué la situation des exilés qui serait très capital dans le cadre de la réconciliation nationale. Pour terminer Zéphirin Diabré, n’a pas manqué de dénoncer les mauvaises conditions d’organisation des opérations d’enrôlement des concitoyens de la diaspora, dans le cadre des élections à venir. Selon lui, il est évident que le pouvoir en place ne veut pas d’un vote massif des burkinabé de l’étranger.
MICHEL CABORE