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La consommation du tabac en Afrique est plus qu’un problème de santé. La preuve, elle exacerbe la pauvreté grâce aux dépenses de santé consacrées aux maladies liées au tabac et à une productivité des ménages en raison de la morbidité et de la mortalité. Au Burkina Faso, selon l’enquête STEP réalisée en 2013, la prévalence du tabagisme est de 19,8% chez les personnes âgées de 25 à 64 ans, 17% des jeunes de 25 à 34 sont des fumeurs. Au regard de la situation, des interventions spécifiques sont menées au niveau national à travers le comité national de lutte anti-tabac.
Selon Lionel Wilfrid Ouédraogo, cette rencontre d’échange est le début d’une collaboration avec le CLATA qui entend appuyer de façon durable le Burkina Faso dans la lutte anti-tabac. Durant ces deux jours de travaux, il s’agira concrètement de faire une présentation du CLATA et le contenu de la subvention, d’avoir une idée des capacités nationales en matière de lutte anti-tabac, d’identifier les priorités nationales à prendre en compte dans le plan triennal au regard des domaines d’intervention de la subvention et enfin de discuter de l’évaluation de base dans la perspective de cerner la situation de base du tabagisme au Burkina Faso.
Conscient donc du rôle de l’ensemble des acteurs et de l’engagement des membres du comité national de lutte anti-tabac du Burkina Faso, Lionel Wilfrid Ouédraogo les a exhortés à avoir des échanges francs et enrichissants.
Wendemi Annick KABORE