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Le comité de revu du PN-GIRE, a tenu le mardi 04 février 2020 sa première session ordinaire 2020. Cette session aura pour but de faire le bilan du programme sur le terrain et de poser les jalons de la deuxième phase de l’exécution du programme. Cependant, sa mise en œuvre est jugée satisfaite selon le président du comité, Alassoun SORI. 75% du programme a été réalisé au cours de l’année 2019.
La gestion en ressources en eau reste un défi majeur pour le Burkina Faso, au regard de sa situation géographique. C’est pourquoi le gouvernement a adopté un programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau période 2016-2030 (PN-GIRE 2016-2020). En effet, ce programme a pour objectif de « contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques ». A dix mois de la fin de la première phase, le comité à marquer une halte pour faire le bilan de son exécution et planifier le plan de travail et de budget 2020.
Au cours de l’année 2019, malgré la situation sécuritaire, le programme a pu réaliser un certain nombre d’activités. En effet, sur un montant de 761 680 000 FCFA pour être recouvré en 2019 ; 812 613 927 FCFA a été recouvré soit un taux de 106,69%. Il a pu aussi mettre en place 07 comités locaux de l’eau (CLE) portant à 49 le nombre de CLE existants. En outre, on note la délimitation des bandes de servitudes de 11 barrages et le lac Higa, soit un 156,6 dont 117 km dans l’espace de compétences du Nakanbé, 2km dans des cascades et 37,4 km dans le Liptako. Pour le président du comité, Alassoun Sori, le bilan est satisfaisant. « 0n retient que sur 972 tâches programmées, 709 ont été entièrement réalisées. Globalement, le taux factuel d’exécution est de 77,47% soit un taux d’exécution pondéré de 75,27% pour le PTB 2019 », a relevé Alassoun Sori, président du comité de revu.
La session qui se tient à Ouagadougou a pour but d’examiner et adopter les programmes d’activités annuels, les budgets et les plans de passation des marchés afin de proposer des recommandations pour une meilleure mise en forme du programme. Aussi, il est soumis également à cette session le document du programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques dans le bassin du Niger. Le président a donc exhorté les participants à un « examen minutieux de l’État de mise en œuvre du Programme et de réfléchir sur les orientations afin d’atteindre les objectifs assignés à cette première phase. »
Aubin OUEDRAOGO