« Nous ne pensons pas que ce procès allait avoir lieu. C’est le début du soulagement pour nous .Nous espérons bien que ce procès va sortir la vérité pour nos martyrs , la vérité pour tous les enfants qui sont tombés sous les balles , la vérité pour tout le peuple Burkinabè .On a assisté au premier débat et ils ont un peut de problème . c’est vrai que les avocats de ceux qu’on a accusé dit que le tribunal n’est pas bien pour les juger tout ça c’est bon et c’est leur rôle. Mais le rôle des burkinabè qui sont au dehors attend a la fin de ce jugement . Le peule a fait son travail le 30 et 31 octobre 2014, le peuple a fait son travail le 15 septembre 2015. Le peuple laisse maintenant le travail aux juges . Aujourd’hui nous attendons les juges , nous sommes là pour les encourager pour que la vérité soit dite » PK .Victor Président des familles des martyres de l’insurrection populaire
« On a remarqué que la défense a tout préparé pour empêcher le jugement de progresser. Parce que il y a des noms on a même pas pu constituer le tribunal qui doit juger car un des accusés a pris le soin de citer tous les noms de ceux qui sont plus gradés que lui , qui les empêchent d’office de siéger pour le jugement. L’intention est claire , ils veulent pas aller à un jugement . C’est décourageant. Ce que nous voulons ce sont les questions de fonds. Qui a tué les gens, qui a blessé, c’est ce que nous voulons .Mais si on peut pas constituer un tribunal par ce qu’on a mis tous les moyens pour empêcher ça » Sia jodaga Franck Président de l’association des blessés de l’insurrection populaire
Propos recueillis par Fiakofi Kossi.