[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
En présence de femmes entreprenantes des différents pays de la CEDEAO, Marie Laurence Marshal/ Ilboudo, ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a procédé au lancement de la plateforme « 50 millions de femmes africaines ont la parole» retrouvable sur le lien www.womenconnect.org. Le but de cette cérémonie qui a lieu ce vendredi 14 février 2020 est d’inciter le maximum de femmes entreprenantes à s’inscrire sur la plateforme.
Afin de trouver des solutions durables et pérennes aux contraintes auxquelles les femmes sont confrontées dans le domaine entrepreneurial, la BAD en partenariat avec le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la CEDEAO et la Communauté d’Afrique de l’est (EAC) a lancé en 2017, un projet de création d’une plateforme technologique visant à atteindre 50 millions de femmes africaines dans le but d’améliorer leur capacité d’accès à l’information et au financement d’une part, et de les mettre en réseau avec des institutions ou partenaires qui pourraient soutenir leurs entreprises d’autre part.
Selon Marie Laurence Marshall/Ilboudo, ministre de la femme…du Burkina Faso, dans la mise en œuvre des politiques de lutte contre la pauvreté et la résolution du chômage, cette plateforme est la bienvenue, car, elle permettra la pleine participation des femmes à l’économie nationale du Burkina Faso. Aussi, selon son entendement, une plateforme technologique constitue en quelque sorte un rendez-vous du donner et du recevoir entre femmes entrepreneures du continent. C’est pourquoi, elle invite les femmes à s’inscrire massivement pour bénéficier des opportunités qu’elle offre pour un développement de leurs entreprises.
Même son de cloche pour Kadija Simboro, représentante des femmes entrepreneures qui souligne que ce projet s’inscrit dans une visée de promotion de l’autonomisation économique de millions de femmes africaines en leur offrant un guichet unique pour leurs besoins spécifiques d’informations afin qu’elles créent et développent des entreprises. “ Nous nous engageons à nous l’approprier et à partager nos expériences de réussite avec l’ensemble de nos consœurs sur le continent” a-t-elle indiqué. Aussi, elle a à l’image du ministre exhorté ses consœurs à saisir cette opportunité afin de de s’informer et de bénéficier à termes des services financiers et non financiers pour le développement de leurs entreprises.
Wendemi Annick KABORE
