Corruption sur les axes routiers : la CONACFP fait un bilan mitigé

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La coordination nationale de contrôle des forces de police était face aux hommes et femmes de média, ce vendredi 21 février 2020 à Ouagadougou. Pour cause, faire le bilan des missions effectuées par la structure sur les postes de contrôle. Aussi, un mémento de la police de la route et une brochure de sensibilisation sur les effets néfastes de la corruption sur les axes routiers ont été remis aux acteurs routiers.

 

REMISE-DU-DOCUMENTLa corruption sur les axes routiers reste un véritable frein pour le développement et un danger pour la sécurité. C’est pourquoi en 2016, par un décret, la coordination nationale de contrôle des forces de police avait été installée. Cette structure avait pour mission de faire diminuer les rackets et les tracasseries sur les axes routiers. Sa mission principale était le contrôle de la qualité des prestations offertes aux usagers de la route.

« Malheureusement, les missions ont permis de constater que le phénomène de rackets et des tracasseries routières est bien enraciné dans les pratiques, qu’il a même la peau dure », a soulevé Bienvenue Claude BADO, coordonnateur de la CONACFP. Il ressort des enquêtes que les rackets sur la filière tomate rapporteraient au moins 5 000 000 000 FCFA. A cet effet, sur l’axe Ouagadougou-Accra les rackets ont été estimées en moyenne à 400.000 FCFA par camion et par voyage. La vitesse moyenne de racket a été évaluée à un poste de contrôle routier par des contrôleurs de la CONACFP à 27.000 FCFA en 15 minutes soit une estimation de 108.000 FCFA par heure.

Cependant, la CONACFP, pour cette année 2020, s’est donnée pour mission de faire réduire considérablement ce phénomène au Burkina Faso. « Notre ambition pour l’année 2020 est de travailler pour un contrôle routier plus républicain au service du citoyen. L’objectif général de notre démarche est de travailler ou de contribuer à faire réduire de façon significative les rackets, les tracasseries routières et autres formes de corruption sur les axes routiers nationaux », a laissé entendre Claude BADO. Pour ce faire, la CONACFP a mis à la disposition des acteurs routiers, de la police et de la gendarmerie, des documents de sensibilisation. Des documents qui permettront aux usagers de la route de connaître leurs droits et devoirs afin d’éviter la corruption sur les axes routiers.

Aubin OUÉDRAOGO

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