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Le conseil municipal de Titao et ses partenaires étaient en atelier de validation du plan d’aménagement des micros-bassins versants du projet « BEOG-PUUTO ». C’était le lundi 24 Février 2020 dans les locaux de la direction régionale de l’environnement, de l’économie verte et des changements climatiques du Nord sous la présidence du Préfet du département de Titao représentant le Haut-Commissaire du Loroum.
Financé par l’ambassade de Suède au Burkina Faso à hauteur de 12 milliards de Francs CFA, l’ONG SOS Sahel Burkina Faso veut restaurer 30.000 ha de terres dégradés au bénéfice des activités agro-sylvo-pastorales. En effet, la mise en œuvre de ce projet concernera quatre régions du Burkina Faso à savoir le nord, le plateau central, l’Est et le centre nord. Réunis en atelier le lundi 24 février, le conseil municipal de Titao, les services techniques concernés par ce projet ainsi que les partenaires ont pu prendre connaissance du projet, ses objectifs et les résultats attendus des futurs bénéficiaires. A l’issue de ces échanges, l’assemblée a validé le présent projet et se disent tous être prêts pour accompagner la mise en œuvre de ce projet riche d’avenir.
Pour le premier responsable de la commune Irisso MANDE, ce présent projet dénommé BEOG-PUUTO est la bienvenue dans la commune de Titao. Cela permettra une fois de plus d’accroitre la productivité, créer des emplois pour la population et aussi contribuer à la récupération des terres dégradées.
Ainsi projet « BEOG-PUUTO » en français « les champs de l’avenir » est un projet initié par la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel. Ce projet est étalé sur trois domaines à savoir l’agriculture, l’élevage et l’environnement. Il vise la récupération des terres dégradées et l’augmentation de la productivité agro-sylvo-pastorale dans la zone d’intervention de la Grande Muraille Verte au Burkina Faso courant Janvier 2019 à Décembre 2020. La réalisation du projet durera 5 ans.
Le projet « BEOG-PUUTO » impactera 50.000 ménages dans les zones particulièrement arides et fragiles, soit 350.000 personnes dans les 30 communes cibles des quatre régions concernées.
Boureima Sogoba
