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Le Festival des arts de Cissin (FESTAC) a débuté le 29 février 2020 au palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingani de Ouagadougou. Prévue pour se terminer le 9 mars 2020 prochain, la deuxième édition de ce festival est placée sous le thème « culture, paix et tolérance : rôle de la femme burkinabè ».
Faire de la culture une industrie au profit des populations et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des couches les plus pauvres par le biais de la sensibilisation, tel est le cheval de bataille de l’Association vinnem puiré qui est l’initiatrice du projet FESTAC. Le président de l’association Anicet Ouédraogo dans son intervention a tenu à dresser le bilan des activités menées dans l’année écoulée, avant de préciser que c’est pour avoir des ressources financières pour les activités de 2020 que la deuxième édition du festival en question a été organisée. Une initiative qui a été saluée à sa juste valeur par les invités ce jour-là, parce que disent-ils, elle fait la promotion des œuvres artistiques et culturelles du pays. Cependant, informe Anicet Ouédraogo, l’organisation de l’activité a rencontré pas mal de difficultés, au regard de la situation du pays. « Notre premier souci était la sécurité », a-t-il affirmé. Concernant les innovations majeures de cette deuxième édition, il est prévu dans les dix jours, des prestations d’artistes.
Le Burkina Faso à en croire le représentant du ministre de la culture Namoutou Mamoudou, est dans une période critique dans laquelle, le vivre ensemble est mis en mal. Et il faut donc des évènements pareils pour promouvoir le brassage interculturel, de la culture afin d’apaiser les cœurs. Selon le propos du représentant du ministre, le thème choisi va en droite ligne avec les attributions du ministère de la culture des arts et du tourisme. C’est pourquoi il soutient que la femme est le pivot de la cohésion sociale.
Nicolas Bazié
