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Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso Alassane Bala Sakandé, a procédé dans l’après-midi du mercredi 4 mars 2020 à Ouagadougou, à l’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année 2020. Cette session des lois a pour principal objet, l’examen et le vote de projets et propositions de lois et de résolutions.
Conformément à l’article 87 de la constitution, l’Assemblée nationale se réunit de plein droit chaque année en deux sessions ordinaires sur convocation de son président. Ainsi, la première session ouvre ses portes le premier mercredi du mois de mars. La session est ouverte pour 90 jours de travaux et les députés de la 7ème législature sont appelés à jouer pleinement leur rôle constitutionnel et à voter la loi et contrôler l’action du gouvernement.
A cette occasion, le président de l’Assemblée nationale a profité passer en revue la situation nationale du pays. Des attaques terroristes, en passant par l’épineuse question de l’IUTS, objet de bras de fer entre le gouvernement et les partenaires sociaux, Alassane Bala Sankandé a appelé l’ensemble des burkinabé au dialogue et à l’apaisement du climat social. A cet effet, il a regretté l’attitude de certains syndicats au sujet de l’IUTS, qui pour lui n’a pas toujours été en faveur de la cohésion sociale.
« La violence des propos, l’irrédentisme de certains partenaires sociaux et les prédications apocalyptiques de tous les genres auxquels nous assistons aujourd’hui ne sont pas de nature à préserver le paix sociale dont le Burkina a besoin pour relever le défi sécuritaire », a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, le président de l’hémicycle, a invité les syndicats à inscrire leurs moyens d’action dans le strict cadre républicain. « J’invite les syndicats à se départir de toute logique de confrontation et à inscrire leurs moyens d’action dans le strict cadre républicain et dans le sens de l’intérêt général. J’exhorte le gouvernement à créer les conditions d’une reprise diligente du dialogue », a renchéri Alassane Bala Sakandé.
MICHEL CABORE