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Le groupe des communicateurs de (OCHA), bureau de la coordination des affaires humanitaires a organisé un atelier de formation le vendredi 6 mars 2020, à Ouagadougou. La formation avait pour intérêt d’une part d’outiller la presse locale en matière du traitement de l’information relative aux actions humanitaires et d’autre part leur faciliter l’accès à des sources diversifiées d’information.
Cela fait maintenant quatre années que le pays des hommes intègres est frappé de plein fouet par l’hydre terroriste. Une situation qui a infligé à la nation une crise humanitaire sans précédent. Ainsi, face à cette situation d’urgence, la presse a un rôle primordial à jouer en termes de communication. D’où l’appel à la notion de professionnalisme dans le traitement de l’information, au risque d’envenimer le problème. Cependant, le groupe des communicateurs de OCHA a regretté le fait que la presse internationale soit toujours une référence dans le traitement de l’information humanitaire au détriment de la presse locale.
C’est fort de ce constat que la formation est une aubaine pour les journalistes burkinabés car, ils seront désormais outillés en termes du traitement de l’information humanitaire. Des personnes ressources et plusieurs sites d’institutions ont également été mises à leurs disposition. « Il n’est pas normal que les médias internationaux soient toujours les premiers à détenir les informations du pays au détriment de la presse locale » a laissé entendre la coordonnatrice résidente du système des nations unies au Burkina Faso, Mekhetha Metsi.
Par ailleurs, l’occasion a été marquée par la présentation globale de la situation humanitaire actuelle au Burkina Faso ainsi que les différentes actions à mener afin de trouver des réponses.
MICHEL CABORE
