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Mettre en place le haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF), tel a été le but du congrès tenu le samedi 14 mars 2020 à Ouagadougou par l’ensemble des acteurs du secteur de transport. A l’unanimité, c’est El Hadj Adama Ouédraogo qui a été désigné pour diriger cette nouvelle organisation.
Le secteur des transports a connu, ces dernières années, de multiples crises qui ont secouées l’économie du Burkina. Pour mettre fin à cette crise, plusieurs acteurs du secteur des transports ont tenu leur congrès sous le thème « Le transport routier burkinabè, état des lieux, enjeux et perspectives », à l’issue duquel le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT-BT) est né. Le président du HCT-BF, El Hadj Adama Ouédraogo a, après son élection, prôné la cohésion entre les membres et l’esprit de tolérance. Cette nouvelle organisation a pour mission de « promouvoir le secteur des transports au grand bonheur des transporteurs et de façon générale et de la population tout entière ». Et ce, dans une atmosphère de l’équité et de la transparence.
A en croire son premier vice-président, Amadou Ouattara, le HCT-BF est la seule structure habilitée à s’exprimer au nom des acteurs. Elle est l’interface entre les acteurs du secteur et les partenaires, les institutions étatiques ainsi que les organisations supranationales. « Désormais, tout ce qui concerne l’actualité des transporteurs, c’est la grande maison des transporteurs, l’ensemble des transporteurs, toutes tendances confondues. Vous avez parmi nous, de grands bonnets qui sont dans le domaine du transport en commun, il y en a qui sont dans le transport des produits dangereux, c’est-à-dire des hydrocarbures, le transport des minerais, également des acteurs rompus dans le transport d’excrétas, d’ordures, de bois de chauffe, etc. », a-t-il indiqué, avant de préciser que toutes ces entités ont des représentants au sein de la faîtière.
« Les problématiques en lien avec le secteur des transports trouvent effectivement, parmi nous, des représentants à même d’apporter des réponses aux préoccupations qui viendraient à se poser », a laissé entendre Amadou Ouattara. Il s’agit dans l’inhérent, pour l’organe dirigeant, suivant le vice-président, de travailler à assurer un ancrage de la faîtière dans le milieu, auprès des autorités nationales et des pays avec lesquels, ses membres entretiennent des relations en matière de transports.
En rappel, le 23 février 2020 à Bobo-Dioulasso, voyait le jour la Faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB). Une organisation que disent ignorer les membres du HCT-BF. Pour Amadou Ouattara le HCT-BF est la crème dans le secteur et au regard du travail qui les attendent, ils « n’ont pas le temps de prêter attention aux mises en scènes parallèles », avant de conclure que le HCT-BF est le fruit de plus d’un an de travail et que rarement des initiatives concernant le secteur ont mobilisé autant d’acteurs.
Aubin OUEDRAOGO
