Crise humanitaire dans le Loroum : le parti politique FAC apporte son soutien aux déplacés

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Le parti du Front Africain pour le Changement (FAC) a témoigné sa solidarité envers les personnes déplacées internes de la province de Loroum, le samedi 14 mars 2020. Conduit par son président provincial Abdoulaye OUEDRAOGO c’est du maïs estimé à 30 tonnes soient une valeur de plus de 5 millions de Francs CFA que le parti a remis aux milliers de personnes désespérées.

 

LE-DONATEURIssus des quatre communes de la province du Loroum à savoir Banh,Sollé, Ouindigui, Titao, ces femmes et hommes sont de nos jours plus 20 mille personnes qui ont quitté leurs domiciles il y a de cela plus de sept mois. Et malgré les soutiens de l’Etat, des ONG et associations, les problèmes de ces déplacés loin d’être résolus. « C’est le lieu pour nous de prier pour le repos des âmes des disparus suite aux exactions des terroristes », a affirmé la délégation du FAC.

Issoufou TAO a profité inviter ls bénéficiaires à un partage équitable des vivres, afin d’éviter les disputes. Pour cela les 30 tonnes de maïs ont été répartis comme suit : Banh 5 tonnes, Sollé 5 tonnes, Ouindigui 5 tonnes et Titao 15 tonnes avec des responsables bien choisis pour la gestion. « Nous sommes conscients que ce geste ne couvre pas la totalité des déplacés de Titao qui sont plus de 20 mille personnes, mais il n’est qu’une suite de nos aides déjà entreprises. Nous comptons les jours à venir aller au-delà de cette quantité », a fait savoir Abdoulaye Ouédraogo, premier responsable du parti en question, en indiquant que le parti va installer plus de quatre forages dans les zones à forte concentration de déplacés, pour mieux les secourir, vue que Titao est dans sa période de pénuries d’eau.

Touchées par le geste, NIAMPA Boussé a pris la parole au nom des femmes déplacées, pour remercier le donateur. Toujours dans son intervention, elle a demandé au FAC, à travers Abdoulaye OUEDRAOGO, de plaider auprès du président du Faso afin que la population déplacée puisse repartir chez elles. « Ici à Titao nous sommes aidés mais la meilleure façon de vivre reste la vie chez soi. Nous sommes ici il y a de cela 7 mois et nous souhaitons y retourner chez nous », a-t-elle dit avec tristesse. Issa Ouédraogo, représentant les hommes déplacés lui, a profité de l’occasion demander la mise en place d’un camp militaire à Titao, pour mieux aider les populations. En effet, il convaincu que cela pourrait mieux contribuer à un retour des déplacés à leurs terres natales.

 

Boureima SOGOBA (Correspondant)

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