Pandémie du Coronavirus : l’UPC estime que le gouvernement devrait fermer les aéroports

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La section sanitaire de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a donné sa lecture de la gestion de la pandémie Coronavirus, le 17 mars 2020, lors d’un point de presse tenu au siège du parti à Ouagadougou. Il s’agit pour la section d’inviter le gouvernement à déployer de grands moyens pour contrecarrer la maladie.  

 

Depuis quelques jours, le Burkina Faso enregistre des personnes atteintes du Coronavirus. Si pour le gouvernement des mesures sont déployées pour stopper la maladie, l’UPC elle, estime qu’elles sont incomplètes et mal coordonnées. Selon Steve Léonce Zoungrana, secrétaire en charge de la santé au sein de l’UPC, l’approche participative devrait être la réponse à apporter dans la lutte. « Dès les premières heures de la pénétration de la maladie sur le territoire, l’on devrait impliquer les partis politiques, les OSC, les syndicats, les religieux et les coutumiers dans l’optique de sortir avec des mesures consensuelle », a affirmé Steve Léonce Zoungrana.

Ensuite, il a martelé qu’après l’épidémie d’Ebola en 2013-2014, l’on devrait être suffisamment préparé. On devrait plus entendre les discours du genre « le Burkina Faso n’était pas prêt pour faire face à cette situation ». Cette réplique vient en réponse à la déclaration du ministre de la santé.

En ce qui concerne le nombre de cas enregistrés (20 cas), M. Zoungrana pense que le Burkina Faso devrait être résilient dans la gestion de la crise. Et d’ajouter que le gouvernement devrait prendre son courage à bras le corps et fermer soit les aéroports, soit suspendre les vols en provenance des pays à fort potentiels épidémiologiques ou voire même mettre en quarantaine les voyageurs en provenance des pays atteints à l’image de l’Ouganda, de la Mozambique, du Burundi et du Congo. Par rapport aux restrictions (fermeture des écoles, universités et l’interdiction des regroupements de plus de 50 personnes), l’UPC clame c’est bon mais insuffisant car pour eux, elles sont non seulement sélectives mais aussi ne répondent pas souvent à des considérations médicales. « Certains endroits confinés à haut risque ne sont pas concernés », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, pour ce qui est du port du masque, Steve Léonce Zoungrana a indiqué qu’on n’est pas obligé de le porter. « Seul le personnel soignant ayant un contact avec les malades ou ceux qui sont atteints sont astreints au port du masque », a-t-il conclu.

Wendemi Annick KABORE

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