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Le covid 19, une pandémie qui fait parler d’elle. Même si pour le moment elle n’est pas arrivée dans le sahel, les vendeurs et clients prennent des dispositions pour la contrer. Et même les habitudes alimentaires ont changé chez certains consommateurs. Nous avons fait un tour au petit marché de Dori à la rencontre des bouchers et vendeurs de poisson.
Dans les boucheries et poissonneries de la ville de Dori le covid 19 a amené commerçants et clients à un changement de comportement. Dans la boucherie de Ibrahim Zida tout comme dans beaucoup de poissonneries, la première condition pour y avoir accès est le lavage des mains avec du savon ou du gel hydro alcoolique. Une mesure qui crée des fois de l’impatience chez certains clients, mais tous apprécient le bienfondé de la mesure. « Chez nous ici on essaie de respecter les mesures d’hygiène prises, que ce soit le lavage des mains ou le respect de la distance d’un mètre » soutient Ibrahim Zida.
Maintenant soutient Zida , si je veux aller acheter un bœuf, s’il arrive que y a trop de gens j’appelle le vendeur pour qu’il fasse sortir la bête avant qu’on juge le prix. Dans la poissonnerie de Boureima Bamogo , les mêmes mesures d’hygiène sont respectées. Mais il soutient que les clients se font rares compte tenu du contexte. Un contexte qui joue aussi sur l’habitude alimentaire de bon nombre de ménage à l’image de Aicha Zerbo.
Selon elle depuis l’apparition du covid 19 au Burkina, elle dit avoir une préférence pour le poisson que la viande car souligne t- elle il est recommandé de bien cuire la viande avant la consommation. Une chose qui n’est pas toujours aisé, mais avec le poisson il n’y pas de risque de contamination de la maladie. Dans la ville de Dori commerçants et clients sont unanime que la pandémie constitue un coup dur pour l’économie du pays. Ils ont cependant un seul souhait, la fin de la pandémie du covid 19 au pays des hommes intègres.
Inoussa ZONGO (correspondant)
