COVID-19 : à quand le réveil des burkinabé ?

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COVID-19 – à- quand- le -réveil -des -burkinabé

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Ce vendredi 3 avril 2020, une équipe de Fasopic.net a été sur le terrain pour constater l’application des mesures sanitaire par les burkinabé. Le constat a été alarmant car la règle de 1m n’est pas respectée, et aussi les yaars se sont juste délocalisés sur d’autres sites au lieu d’être fermés. Le constat a été fait dans la commune rurale de Saaba.


Malgré les sensibilisations, les appels à répétition des autorités sur les mesures d’hygiène, certaines personnes s’entête toujours à continuer leurs activités qui sont des points de rassemblement de la population. On parle là des marchés qui selon un communiqué du gouverneur de la région du centre tous les marchés et yaars devraient être fermés. Une mesure prise dans le cadre d’endiguer le COVID-19. Mais dans certaines zones, la population a du mal à respecter cette mesure ou dans le pire des cas, délocalisent le marché sur un autre site. C’est le cas dans la commune rurale de Saaba.

L’équipe de la rédaction de Fasopic.net a fait un constat alarmant à Saaba. De façon anarchique, les vendeuses de condiments, les bouchés se sont installés le long de la ruelle du marché. Une installation qui favorise mieux la contamination que si c’était sur le site du marché. Passants et clients se partage la route créant ainsi un embouteillage alarmant.

Cette manière de faire nous amène à nous interroger si vraiment la population est consciente de la situation. Il ne serait pas mieux pour elle de rester en vie que de vouloir chercher l’argent tout en perdant la vie ? Même si d’autres prétendent que s’ils ne vendent pas ils ne pourront nourrir leurs familles, est-ce pour autant qu’il faut risquer sa vie ?

Cette situation vient donc confirmer les dires du ministre de la communication, Remi DANDJINOU, qui avait fait l’annonce selon laquelle si rien n’est fait le Burkina pourrait connaitre un pic de 7000 cas de coronavirus d’ici fin avril. Si chacun de nous ne prennent pas conscience de la réalité de la maladie, il serait vraiment compliqué que le Burkina Faso puisse sortir de cette crise.

Aubin OUEDRAOGO

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