Coupures des salaires des travailleurs : Bassolma Bazié parle !

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Le secrétaire général de la confédération générale des travailleurs du Burkina Bassolma Bazié et ses camarades syndicats ont tenu un point de presse, ce mercredi 22 avril 2020 à Ouagadougou. Objectif, pointer du doigt les attaques du gouvernement contre les droits des travailleurs, qui cadrent avec la stratégie de pouvoir réduire les salaires.

Le pouvoir en place selon Bassolma Bazié a choisi de s’affranchir délibérément de la loi, pour recourir à une répression sauvage des travailleurs. Pire, clame-t-il, plutôt que de prendre en compte la forte adhésion des travailleurs et la légitimité de la plateforme de la coalition des syndicats, le régime et ses alliés ont opté de réprimer le mouvement, à travers entre autres l’interdiction de la marche du 17 mars 2020, en s’appuyant sur le Coronavirus, le licenciement de boulangers, la suspension des salaires d’au moins 739 agents publics selon les informations, les coupures des salaires abusives et la révocation d’agents en poste dans les ambassades.

Coupures- des- salaires- des- travailleurs- Bassolma- Bazié- parle- !En tout état de cause, sauf à démontrer davantage le « cynisme » du gouvernement, la grève du 16 mars, à en croire Bassolma Bazié, ne pouvait aboutir à des coupures de salaires chez les enseignants en classe, d’autant que le même gouvernement par note signée le 14 mars 2020, se fondant sur les risques de propagation du COVID-19 avait décidé de la fermeture des écoles et des universités, du lundi 16 mars au mardi 31 mars de l’année en cours. Ainsi, pour lui, ce sont des responsables politico-administratifs du MENAPLN et du MINEFID qui se sont comportés en véritables « gangsters », dans les opérations de suspension des salaires.

La pandémie de la maladie à Coronavirus à entendre le SG de la CGT-B, est pour certains, un champ de cacao et pour d’autres, une forêt de refuge où ils se cachent pour s’en prendre au mouvement démocratique, espérant « naïvement » venir à bout de sa détermination. A cet effet, indique-t-il, « les valeurs de solidarité de notre peuple sont utilisées pour pressurer les masses laborieuses ».

Malgré les révélations faites dans la presse et les réseaux sociaux en lien avec la gestion de cette question, malgré le fait que les débats sont menés dans tous les pays du monde sur la pandémie et sa gestion par les gouvernants, Bassolma Bazié pour conclure, a laissé entendre que le Président du Faso lui, s’offusque du fait que les Burkinabè dénoncent les travers qui entourent sa gestion « scabreuse » par son pouvoir, en parlant de « critiques faciles ».

Nicolas Bazié

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