A la 3ème session extraordinaire tenue le mardi 05 mai, le comité régional de gestion des épidémies dans l’Est a fait le bilan de la mise en œuvre du plan de riposte contre la covid-19 dans la région.
A cette rencontre, il ressort que 7 cas d’alertes ont été signaler dans la région dont 3 ont fait l’objet de prélèvement avec des résultats négatifs au covid-19. Quant à la mobilisation financière, elle est à 4℅ à ce jour. Six districts sanitaires et le CHR de fada ont vu les compétences de leur équipes d’intervention renforcer, la réalisation du screening des voyageurs au niveau des points d’entrée, la production de solution hydro alcoolique, de savon liquide et de solutions chlorée au profit des formations sanitaires et la mise en place de numéros d’alerte pour la population qui est le 02451046 et le 02451053 sont entre autres les activités menées. La somme mobilisé est de 42.454.432 francs dont les dépenses s’élèvent à quinze millions (15.000.000 f). Sur un total de 42 activités à réaliser, 4 ont été réaliser et 18 autres en cour de réalisation.
En terme de logistiques, le comité a acquis 16 kits de prélèvement, la distribution des médicaments et consommables aux structures sanitaires. Il a bénéficié du soutien des personnes de bonne volonté dans les différents districts sanitaires, des partenaires tels que Médecin sans frontière qui aménage un site équipé de 18 lits et prend en charge le coût du carburant pour l’évacuation des cas et de Plan Burkina.
Hawa KAFANDO directrice Plan International Burkina du centre-Est de procéder à la remise d’un chèque de vingt-cinq millions de nos francs (25.000.000f) à la direction régionale de la santé de l’Est pour le plan de riposte de la région et de souligner que 72.000.000f sera éjecté dans la région dans plusieurs projets. « Au niveau de plan international cette crise a été déclarer alerte rouge. La priorité devient l’alerte. Nous avons revisité nos programmes pour voir les activités compromises à cause de certaines mesures, comment redéployer les fonds pour accompagner la lutte à travers les plans de riposte des régions et également l’accompagnement de la reprise des cours dans les écoles. » a-t-elle déclaré.
Quant aux difficultés, le comité en rencontre notamment pour la mise en œuvre des activités dans les zones d’insécurité. Il préconise le contrôle de la mobilité des personnes, le respect des mesures édictées pour lutter contre la pandémie.
Guingriyamba LALLOGO (correspondant)
